Pacte avec l'ennemi_4
Datte: 27/08/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... je suis encore mariée et il ne se passera rien entre nous tant que je ne me serai pas séparée de mon mari. »« Je sais Séverine. Exiger autre chose que ton affection aujourd’hui serait faire insulte à la femme fidèle et droite que je connais. Je ne voulais qu’un signe, qu’un gage, qu’un … »Elle l’embrassa passionnément, noua ses bras autour de son cou, se serrant très fort contre son corps et se donnant entièrement dans ce baiser.
Ce fut lui qui y mit fin.
« Merci ma chérie, merci pour cette promesse. Je saurai attendre que tu sois libre. »
Cyril utilisa sa clé, que Maria-Amalia lui avait confié, pour ouvrir la porte de l’appartement de la jeune femme. Il faisait encore nuit, mais il avait envie de profiter de cette dernière journée de complicité avec elle avant que le groupe ne se réunisse et sonne le glas des travaux par couple.
Ses derniers jours avaient été révélateurs pour lui d’une confusion émotionnelle jamais ressentie pour une femme. Petit à petit et au fur et à mesure qu’il la découvrait, elle avait fait, vaciller sa résistance, ébranler le bouclier qu’il avait mis des années à se forger pour se protéger de la gente féminine trop inconséquente, et chavirer son cœur.
Il sentait qu’il était au bord d’un gouffre, et il lui semblait ne plus avoir de frayeur à y plonger dedans voluptueusement. Elle était présente dans ses pensées dès qu’ils se séparaient le soir après une journée de travaux en collaboration étroite.
Il aimait ses regards en coin, qui le ...
... mettait mal à l’aise. Ce regard bleu-gris dans lequel il se perdait et, bien souvent, lui faisait perdre le fil de sa pensée ou de son discours.
Il aimait, quand il avait perdu le fil de son discours, qu’elle émette ce petit rire, un rien anodin, qui ponctuait ses « Heu, qu’est-ce que je disais ? » lorsqu’elle l’avait troublé au point de se sentir un peu bête.
Il aimait que leurs mains se frôlent en prenant négligemment un papier sur la table et qu’elles s’attardent pour garder le contact.
Il aimait cette veine saillante qui pointait le long de son cou lorsqu’elle riait aux éclats.
Il aimait sa bouche, il aimait…- Mince, mais je suis en train de tomber amoureux ! Allons, ressaisis-toi mon garçon ! Que sais-tu d’elle, de sa vie sentimentale ? Sais-tu seulement si elle partage ce que tu ressens ?
Il laissait ses pensées l’envahir tout en la cherchant dans toutes les pièces. Ils les avaient une à une inspectées et se trouvait à l’arrêt devant la porte de sa chambre. Celle-ci était entrouverte, mais le noir régnait à l’intérieur.
Il la poussa délicatement afin qu’un peu de jour entre.
« Cyril, c’est toi ? »Il ouvrit grand la porte et se mit sur le seuil.
« Oui, j’avais peur de te réveiller. »« Tu ne me réveilles pas, je t’attendais. »Elle repoussa la couette et il la découvrit totalement nue.
« Viens, viens mon beau viking, viens, je te veux. »Il n’hésita pas et s’allongea dans le lit, la couvrant de son corps.
Elle noua ses bras et ses jambes autour ...