Le balcon de Valentine - Histoires de Sexe

Le balcon de Valentine

... inconnus. Toujours oui, ses fesses nues avaient été vues. Le charmant visage de Valentine était devenu rouge brique, quand elle avoua en balbutiant, qu’il lui était arrivé de les montrer sciemment. Quand Ludovic lui demanda de préciser ce qu’elle avait ressenti, la jeune femme parla d’une voix étranglée par l’émotion.

— J’étais très… excitée. Pas sur le moment. Plus tard. Quand je me suis remémoré ma conduite.

La dernière question dépassait largement le cadre du jeu que Ludovic avait mené avec Juliette. S’il se savait capable de manipuler les gens, il ne l’avait fait que rarement, et uniquement de manière innocente. Valentine se livrait persuadée que Juliette avait vécu ces mêmes moments. Cela la rassurait très certainement.

— Il y a eu aussi… Mon Dieu, non… Je ne peux pas vous raconter ça…
— Oh… vous n’êtes obligée à rien, très chère Valentine. Mais je pense…
— … que Juliette se serait confiée, si elle avait vécu ce moment ? J’en doute… pas cette fois, non.

Ludovic se contenta d’un sourire rassurant.

— Et si nous laissions notre Juliette en dehors de ce petit jeu. C’est simple en fait. Soit vous avez envie de me confier ce petit secret… soit vous le gardez pour vous. Il doit être assez croquignolet non ?

Un instant, Valentine se tint coite, puis elle soupira longuement, les joues en feu et le regard comme voilé.

— Une promenade en voiture avec une amie, et cette envie pressante qui devenait insupportable. J’aperçois un talus, et marmonne à l’amie que ...

... je dois absolument m’arrêter pour faire pipi.

Valentine, le souffle court sentit ses joues la brûler.

— Je me précipite hors de ma voiture, et m’installe en bordure de ce fichu talus. C’est déjà… Je n’en pouvais plus et j’ai déjà commencé. Ma culotte est mouillée…

Son regard s’affola et la jeune femme se mordit la lèvre inférieure en balbutiant « Je n’en pouvais plus, vous voyez ».

— Oh, je vois. C’est parfois très difficile de se retenir.
— Oui. Donc, j’écarte ma culotte, et me libère enfin. Je lève les yeux… et je suis tout de suite morte de honte. Il y a deux hommes en bas du talus. Il s’en est fallu d’un cheveu pour que je leur fasse pipi dessus. Des agriculteurs. Ils me regardent d’un air ahuri, d’abord, puis l’un me traite de perverse, alors que l’autre ricane, et rigole en disant que j’ai une jolie chatte. Je ne peux pas m’arrêter… Je fais pipi comme une idiote sous leurs yeux, pendant qu’ils se moquent de moi. J’en ai honte encore aujourd’hui. Comme j’ai honte de vous raconter tout ça. Ce jeu m’a fait un peu perdre les pédales, non ?
— On ne le croirait pas, Valentine. Vous ne vous en rendez pas compte, mais ce luxe de détails… m’avouer ce dernier passage, pourtant très intime, et que je trouve terriblement excitant… on pourrait penser que vos aveux vous excitent vous aussi. Non ?

Valentine secoua sa jolie frimousse, comme pour se remettre les idées en place, et ses yeux fixèrent l’homme avant de se poser sur le verre qui se trouvait devant elle.

— ...