Le balcon de Valentine - Histoires de Sexe

Le balcon de Valentine

... Je ne sais pas trop… Repenser à ces mésaventures est amusant. Sauf pour la toute dernière. Excitant… oui, peut-être. Oui. C’est assez excitant de tout vous déballer comme ça.
— Ce jeu vous a plu ?

Valentine, sans réponse, sourit et quitta son siège.

— Excusez-moi… Je reviens…

Valentine s’était excusée, et s’était absentée un court moment. Elle était revenue, le visage toujours cramoisi, mais le regard plein de défi. La jeune femme avait déposé doucement un olisbos sur la table du salon. Bien sûr, Ludovic l’avait déjà vu, mais s’abstint de tout commentaire.

— Juliette m’a avoué me l’avoir emprunté…
— Oh… oui, c’est vrai…
— Je ne vais pas imiter Juliette. Sachez simplement que… vous allez partir, et moi, je me servirai de…

La jolie brunette désigna son gode du doigt en rougissant de plus belle.

— De lui… Maintenant, partez, Monsieur A. S’il vous plaît.
— Ludovic.
— Bonne nuit, Ludovic.
— Bonne nuit, chère Valentine.

Le vieil homme s’apprêtait à refermer la porte de l’appartement quand il entendit des pas précipités.

— J’ai oublié… de vous dire. J’ai enlevé ma culotte dans ma salle de bains !

Sur le moment, Monsieur A, totalement éberlué par la subite audace de sa jeune voisine, ne trouva rien à répondre. Une audace terriblement troublante. Le regard baissé, Valentine paraissait attendre une réponse. Elle devait éprouver une honte bien réelle, et peut-être espérait-elle une forme d’absolution ? Ou plutôt des encouragements ?

— Si vous saviez ...

... ce que cet aveu me fait, chère Valentine ! Et vous êtes excitée de venir me dire cela. N’est-ce pas ?
— Oui…
— Vous rougissez encore. Vous êtes adorable…

Valentine baissa les yeux et balbutia un timide remerciement. Sans regarder le vieillard, elle osa se lancer dans cette toute nouvelle aventure.

— Demain ? Un autre jour ? Quand commencerez-vous… ? Comment fait-on ?

Monsieur A ne put s’empêcher de passer un doigt sur une joue brûlante.

— Juliette m’a fait confiance. Mais c’est elle qui menait la barque. J’ai beaucoup appris avec cette femme. Et après cette soirée, j’en sais un peu plus sur vous, chère et adorable Valentine. Faites-moi confiance à votre tour…
— Oui.
— Venez ici !

L’homme a gardé une belle vivacité, comme une certaine souplesse, et en quelques pas, traverse le salon pour se planter comme au garde-à-vous, au pied du canapé occupé par la femme.

— Mes fesses sont-elles enfin bronzées ?
— Oui ma chère. On ne distingue plus de marques de culotte. Elles sont dorées à point.
— Il vous plaît mon cul ?
— Oh oui ! Surtout quand je vous regarde marcher. Vous le faites bouger d’une façon exquise. Votre démarche est un appel à l’érotisme. Votre cul est une tentation de tous les instants. Parfois, je vous imagine écarter pour moi les deux globes fermes qui me cachent ce que j’adorerais regarder. C’est parfois un véritable supplice. Comme ce matin… Que ne donnerais-je pas, pour que vous m’offriez votre délicat œillet ?
— J’aurai trop honte ! Jamais ...