Le balcon de Valentine - Histoires de Sexe

Le balcon de Valentine

... il était toujours capable de les émouvoir. Ses désirs n’étaient pas innocents, mais il avait su les lui faire partager.

— Charmer est une chose. Donner envie de s’exhiber, une autre…

Juliette le lui avait affirmé en souriant. C’était pourtant possible. N’en était-elle pas une preuve évidente ? Elle avait ri, tout en précisant qu’il lui suffirait de trouver une femme aussi salope qu’elle l’était, et le tour serait joué. Ensuite, il ne lui resterait qu’à être lui-même. Qu’il expose donc ses envies, comme il l’avait fait avec elle. Avouer son penchant pour le voyeurisme avec humour, insistant sur ce petit plaisir qui éclairait ses journées. Il devait retrouver cette confiance en lui, qu’il avait perdue en chemin.

Ludovic regarda la jeune femme perdue dans ses pensées.

— Surtout, prenez votre temps pour répondre… Je me sens comme une idiote, là !
— Surtout pas, Valentine !

Il avait proposé qu’elle lui offre un dernier verre, et elle avait accepté.

— Nous pourrions jouer à un petit jeu. Vous vous sentirez tout de suite à l’aise, ou nous couperons court.
— Juliette y a joué ?
— Dès le premier soir.
— Et ?

Ludovic claqua doucement ses mains l’une contre l’autre.

— Cette jeune femme est surprenante. Elle a joué avec une sincérité, et une honnêteté déconcertante.
— Oui. Je crois que notre Juliette est ainsi faite.

Monsieur A sourit et hocha la tête.

— Oui. « Jeu » est un grand mot, d’ailleurs. Une simple idée qui m’était venue sur le moment. Je ...

... n’aurais jamais pensé qu’elle accepte ce petit défi.
— Elle a aimé votre jeu ?
— Vous allez en juger. Le jeu terminé, elle m’a dit qu’elle ne tarderait plus à me mettre dehors, et s’est absentée pour la salle de bain. Elle est revenue tout sourire, a déposé son string sur… Sur cette table. Sans un mot, elle m’a resservi de son délicieux punch, et un peu plus tard elle me raccompagnait à votre porte.
— Ah oui, quand même…
— Ce n’est pas tout ! Elle m’offrit son string, en me disant qu’elle l’avait trempé en jouant. Elle me souhaitait donc une bonne nuit.

Quand Monsieur A prit un air dépité, en avouant qu’il avait passé la nuit à respirer les effluves, et à goûter les sucs de sa nouvelle voisine, Valentine porta la main à sa bouche et sourit. Puis elle laissa échapper un petit rire et finalement, éclata de rire, répétant entre deux éclats de joie qu’elle ne se moquait pas de lui.

— Donc… Cette culotte aperçue par quelqu’un ?
— Oui. C’est arrivé une fois.
— Puis-je espérer une explication ? Vous n’y êtes pas obligée, chère Valentine, bien évidemment.

La charmante Valentine jouait. Contrairement à Juliette, elle ne se départissait pas d’une timidité émouvante. C’était plus excitant encore que la première fois. Juliette affirmait et assumait. Valentine avouait, et cela la rendait en plus excitante encore. Oui, elle avait plusieurs fois eu conscience que l’on regardait ses seins libres sous un vêtement. Oui encore, elle avait offert sa petite culotte à des regards ...