Le balcon de Valentine - Histoires de Sexe

Le balcon de Valentine

... Question délicate à laquelle je n’ai pas de réponse. Pourtant, il me faut savoir ce que j’ignore. Cette incertitude risque de gâcher le plaisir que j’éprouve. Autant en avoir le cœur net. Sans réfléchir, je parle et mes mots se bousculent. Je regrette déjà mon erreur en les prononçant.

— J’ai envie de vous faire bander, Ludovic…

Sean Connery a un petit sourire qui ne signifie pas grand-chose.

— Oh… Soyez sûre que je bande pour vous Juliette.

Si mes petites réflexions, pour le moins sérieuses, n’ont pas tari mon excitation, elles ont cependant amoindri mes désirs. C’est venu tout soudainement. Je dois réfléchir un peu. Il me faut faire une pause. De toute façon, j’ai besoin d’une douche de toute urgence. Il me faut aussi une serviette, pour recouvrir le bain de soleil. Mes débordements pourraient être fatals pour les coussins de toile. J’explique tout cela sans la moindre pudeur à un Monsieur A quelque peu désarçonné.

— Je comprends pour les coussins. Pourquoi une douche ?

Cette fois, je rougis comme une petite fille prise en faute. Je m’explique pourtant, non sans me sentir un peu gênée d’évoquer mes raisons.

— Cela m’arrive très rarement, mais je ne suis pas passée sous la douche ce matin.
— Ce n’est pas si grave.

Les joues me brûlent, et pourtant je ne peux m’empêcher de m’humilier en avouant ce qui me dérange.

— J’ai l’impression que l’air est imprégné de mes odeurs corporelles. C’est gênant. Pour tout vous dire, il faut aussi que je fasse ...

... pipi. Alors vous comprendrez qu’une toilette s’impose.
— Ce n’est pas une impression, Juliette. L’odeur de votre chatte est un vrai régal. Je la sens d’où je suis. Faites-moi ce plaisir de ne pas tout gâcher. Oubliez cette douche, s’il vous plaît.

Si je ne meurs pas de honte, je n’en mène maintenant pas large.

— D’accord… Je reviens…

C’est très difficile, mais je m’abstiens de laver mon sexe après m’être soulagée. C’est la première fois que je me sens humiliée, depuis ma rencontre avec Monsieur A. Et j’en éprouve un plaisir trouble. Me voici encore une fois incapable de réfléchir, et de me trouver des raisons pour ne pas aller trop loin avec ce charmant vieillard.

— C’est dingue, mais il m’excite, ce bon Monsieur A… Et donc, advienne que pourra.

Une idée me vient, et j’ouvre le tiroir où j’ai rangé le gros jouet de Valentine. Je suis réellement à l’aise, et capable de tout, mais oserais-je me prendre ainsi, devant mon cher voisin, c’est toute la question ? J’enroule l’olisbos de mon amie dans une petite serviette, en décidant que chaque chose a son temps.

Sur la terrasse, Monsieur A m’a attendu sagement.

— Si vous en avez toujours envie, vous pourrez vous faire du bien tout en prenant votre petit-déjeuner. C’est de la myrtille.

Monsieur A me désigne un pot de confiture qu’il vient de rapporter. Tout comme des tranches de pain grillé.

— Ce serait pour moi une toute nouvelle expérience.
— Qu’est-ce à dire ?

J’approche le bain de soleil de la table, ...