1. Le balcon de Valentine


    Datte: 15/08/2024, Catégories: f, h, fbi, hplusag, fépilée, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, ffontaine, Masturbation intermast, fsodo, jouet, init, mast, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... peut-être ne me laissait aucun doute, sur le fait que ce petit jeu m’excitait beaucoup. L’envie de me mettre nue m’effleurant, avant que je ne la repousse. Je me sentais déjà humide et c’est ce qui me donnait une idée. Assise sur le tabouret de bois sur lequel Valentine avait posé une grosse plante verte, dont j’ignorais le nom, j’écartais les jambes, sans lever les yeux vers le balcon voisin. Lentement, je relevais ma jupe sur mon ventre de la main gauche, posant l’autre sur le nylon qui cachait mon sexe. Mon majeur glissait et longeait ma fente, qui s’ouvrit sous cette délicieuse intrusion. Après quelques allées et venues, je ne pouvais plus ignorer que je mouillais. Jambes écartées au maximum, j’imaginais le regard de Monsieur A sur moi. Et, surprise, je jouissais très vite. Un orgasme brutal et presque douloureux, tant il fut violent. Une jouissance qui me fit longuement gémir. Seule, l’impression que mon voisin avait les yeux braqués sur moi m’empêchait de refermer mes cuisses sur ma main. À aucun moment, je n’avais touché autre chose que le nylon de mon string. Nylon que je sentais poisseux sous mes doigts.
    
    Il m’avait fallu un moment pour me remettre. Ce genre de jouissance ne m’arrivait que dans certaines situations. Il fallait, de plus, que ces situations soient très excitantes. Ou alors, je devais être agréablement surprise. L’endroit, le décorum, pouvait également avoir leurs importances. Toujours est-il que pour qu’un petit tsunami comme celui qui venait de me ...
    ... ravager se fasse connaître, je devais être très motivée. Juste avant de sentir monter la vague de plaisir que je connaissais bien, une autre idée m’était venue. Certes, m’exhiber ainsi et jouir, sans savoir si Monsieur A était à son poste de voyeur étaient des actes troublants. Ce que j’allais faire ensuite fut, je pense, ce qui décupla mon plaisir. Jambes refermées, je me débarrassais lentement de mon string. Puis, je quittais le balcon, pour trouver de quoi écrire. Après quoi, je déposais mon petit mot, accompagné de mon string, sur le muret de briques qui séparait nos appartements. Ceci fait en prenant soin de les laisser coincés, mais apparents, sous un gros caillou noir, que ce cher Ludovic avait ramené de l’une de ses nombreuses pérégrinations. Si Monsieur A avait été présent ce soir, m’épiant de son appartement, il serait certainement resté. Ou, il s’était éclipsé en catimini. J’optais pour son absence, et j’en étais quelque peu déçue. Pourtant, l’idée qu’il découvre mon message au matin, sans avoir assisté à mon numéro, restait très excitante.
    
    Est-ce l’odeur du café, où un sixième sens qui m’éveille tout d’un coup ? Monsieur A est assis sur son petit banc, et regarde le paysage par-dessus la rambarde de son balcon. Il porte un polo noir et un short anthracite. Un coup d’œil sur mon corps et je ne trouve pas ma position scandaleusement érotique.
    
    — Vous êtes là depuis longtemps ?
    
    Le vieil homme pose un œil sur moi et me sourit.
    
    — Un peu plus d’une heure. Je ...
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