1. Si tu vas à rio -- Ch. 04


    Datte: 05/08/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bymeo75, Source: Literotica

    ... accepte, je les comprends, je les reçois. Quelque chose se passe d'incroyable. Je sens du plaisir, de la quiétude. Chaque coup est une décharge de bonheur, j'espère que cela ne s'arrêtera jamais. Mon sexe se met à la fête aussi, il se met à bander, recevant alors quelques coups très appuyés et douloureux, sans que cela ne le fasse du tout faiblir. Je délire, je ne sais plus où je suis et je ne réalise ni que les coups ont cessé, ni que le treuille est abaissé. Je me sens comme un enfant autiste enfermé dans mon esprit, bercé par le ronronnement de ma gorge enrouée. Je me laisse faire, de toute façon je n'ai aucune force.
    
    Je suis à genoux, les bras toujours attachés, Maîtresse me passe de multiples sangles au niveau des chevilles, des mollets, des cuisses pour serrer fortement les jambes l'une avec l'autre. Puis je dois m'asseoir sur mes fesses et mes cuisses sont attachées à mes mollets par une sangle serrées très fortement, je ne peux plus bouger mes jambes du tout. Je n'ai aucune idée de ce qui m'arrive, mais je ne cherche rien, je me laisse faire. Mes bras sont enfin détachés, et je me masse un peu les poignets mais pour pas longtemps. Elles sont tirées en arrière et un sangle est passée au niveau de mes biceps et serrée progressivement, arrachant mes épaules qui sont de plus en plus rapprochées. N'étant pas d'une grande souplesse, la souffrance est immédiate et devient intolérable. Une seconde attache rapproche à se toucher mes coudes, la troisième au niveau de mes ...
    ... poignets ne sert à vrai dire plus à grand chose.
    
    Mes cuisses me tirent déjà, quand à mes bras et épaules la douleur est atroce. Ma cagoule est tirée en avant et attachée serrée à la sangle des cuisses, me voici dans une position tout à fait inconfortable et incapable de faire quoi que ce soit. Mais quand est- ce que cela s'arrêtera, j'attends avec impatience la nuit pour me reposer! Naïf que je suis. Mon corps est sans doute marqué de partout, mes fesses sont offertes et tendues par la position toute recroquevillé. Je sens Maîtresse laisser la cravache reposer sur celles-ci sans doute pour me prévenir que je n'en ai pas fini.
    
    Je voudrais partir, pleurer, mais je ne peux rien faire. Les coups sont donnés lentement cette fois ci, peut être un coup toutes les 30 secondes. Je les ressens dans tous mes os et tout mon corps, j'ai le sentiment d'être battu avec une batte de baseball. Et je ne peux absolument rien faire. Subir, et c'est sans doute ce que je dois comprendre, je ne suis rien et je suis juste bon à subir. Je l'ai compris, je l'ai acceptée alors pourquoi continuer. Je donnerais tout pour un peu d'eau. Les coups s'arrêtent, enfin, je peux réguler ma respiration. Mais j'ai peur, j'ai besoin de ma maman, ou plutôt d'une maman la mienne ne s'étant jamais occupée de moi. J'ai envie de me blottir dans les bras de Maîtresse. Envie de sentir sa main sur mes cheveux. Le temps semble s'étirer indéfiniment, parfois je panique, souvent je divague, je n'arrive même pas à me fixer ...
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