Si tu vas à rio -- Ch. 04
Datte: 05/08/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bymeo75, Source: Literotica
... lacets, qui serrent de plus en plus fortement la cagoule sur mon visage. La tension est aussi forte que celle du collier, et la sensation est très curieuse. Je suis dans le noir complet, il y a juste deux trous pour respirer par le nez, et un zip au niveau de la bouche. Cette tension sur mon visage, et m'imaginer ainsi cagoulé, m'excite, je trouve cela très érogène, je ne m'y attendais pas après la punition que j'ai reçue et qui a failli me laisser pour mort! Je n'entends plus très bien non plus, la cagoule en cuir semble renforcée au niveau des oreilles, et Maîtresse ne me parle pas.
Je sens quelque chose glisser entre mes dents. Docilement j'ouvre la bouche, et un goût de caoutchouc vient m'envahir. Je teste avec ma langue et c'est un objet de forme ovoïde qui me remplit jusqu'à la gorge, sans doute en caoutchouc, je ne sais pas trop. C'est désagréable. Elle l'a passé au travers de l'ouverture de la cagoule, et j'entends un bruit étouffé régulier et je sens la forme dans ma bouche se gonfler. Je panique tout de suite, mais rien n'y fait, la tension devient de plus en plus forte sans que je ne puisse ouvrir ma bouche bloquée par la cagoule. Ma langue est plaquée contre mon palais, je me concentre pour arriver à respirer. Je veux crier, mais aucun son ne sort. Je commence à comprendre ce qu'est pour Maîtresse une mise en condition. Je sens Ses doigts suivre chacun des 20 coups qu'Elle m'a donnés, puis plus rien. Je suis abandonné ainsi n'arrivant plus à fixer mon esprit ...
... sur quoi que ce soit.
Je me sens triste, vide, perdu. J'ai été évidemment trop présomptueux, un mois je pensais que cela passerait vite et là, au bout de quelques heures, je n'en peux déjà plus! Le temps passe et rien ne se passe. Mes pensées se brouillent, je reste concentré sur ma respiration, je suis terrorisé de mourir asphyxié. Je pleure silencieusement, mon corps tremble de souffrance. Les heures s'égrènent, je deviens fou, je ne comprends pas, j'ai l'impression que mon cerveau se déchire, je n'ai plus une seule pensée cohérente, je ne pense qu'à ma soif, à ma douleur, à ma solitude, pas celle d'aujourd'hui mais celle de toujours. Je me sens vide, rien du tout, sans intérêt, je mérite d'être là au moins là je souffre tellement qu'au moins je vis. Mais je donnerais tout pour simplement boire et m'allonger sur un bon lit.
Je suis sorti de ma torpeur par un coup de ce que je comprends être une cravache donnée à toute volée sur mes fesses, je perds mon équilibre, mes bras semblent se disloquer, je hurle en silence dans mon bâillon. Les coups se multiplient sur tout le corps, j'en perds vite le compte, je réalise que je ne sursaute même plus, même sur les coups les plus forts sur le ventre ou les cuisses, je pends lamentablement sur mes mains, prenant garde à bien les bouger pour que le froid ne les envahissent pas. Tout à l'heure j'ai eu peur qu'elles soient mortes tellement je ne les sens plus.
Je ne bande plus mes muscles, je m'offre aux coups, réguliers. Je les ...