Si tu vas à rio -- Ch. 04
Datte: 05/08/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bymeo75, Source: Literotica
... sur quoi que ce soit. J'essaie de me répéter mon nom et qui je suis mais c'est de plus en plus vague. Parfois je dors, enfin je crois, j'ai le dos démoli.
Je ne réalise pas vraiment, je sens une main qui dégonfle mon bâillon, c'est un tel bonheur, le long cylindre caoutchouteux sors de ma bouche qui reste irrémédiablement ouverte, les muscles complètement tétanisés. J'ai la gorge horriblement sèche, c'est terrible. La main desserre maintenant la cagoule qui m'oppresse et me rend aveugle. J'ai l'impression de mieux respirer à chaque desserrage de lacet et quand elle est enlevée je crois que je pourrais avoir un orgasme tellement je me sens mieux, comme revenir à la vie après un voyage épouvantable. Enfin le collier est desserré puis enlevé. Je bouge la tête fait quelques mouvements, je vois les pieds de Maîtresse et instinctivement je les embrasse avec ferveur pour la remercie de me libérer ainsi. Je sais que je ne dois pas parler mais j'espère que j'ai le droit d'exprimer mon infinie reconnaissance.
Elle me laisse faire, je me dis que j'ai eu raison. Puis Elle s'accroupit pour être à ma hauteur, me lève la tête avec sa main gantée. Je n'ose la regarder, pas simplement parce que c'est interdit, mais tout simplement je suis intimidé, je ne suis rien et Elle est tout. Elle m'ordonne de la regarder, je n'arrive pas à fixer son regard, mes yeux baissent instinctivement ce qui la fait sourire. Une journée entière que je suis attaché, je ne sais pas quoi en penser, cela me ...
... semble terrible, mais je ne pense pas vraiment. Elle me tend deux gamelles sans plus me détacher, une remplie d'un liquide malodorant et douteux, l'autre d'une pâtée pas plus appétissante. J'ai 15 minutes pour tout manger et boire, je dois boire doucement progressivement. J'ai atrocement soif, mais le liquide me paraît vraiment sale. Elle répète son ordre d'une voix forte, je ne réfléchis pas et je bois. C'est amer, je ne sais pas ce que c'est, mais peu importe, si Elle me dit de boire, je bois. Et quand Elle me dit de manger, je mange, sans aucun doute une pâtée pour chien, j'ai ce que je mérite.
Je n'ai pas le temps de savourer ma liberté très partielle retrouvée, le collier, la cagoule, le bâillon retrouvent leur place tout aussi insupportable. Mes bras n'ont pas été bougés, Elle a simplement serré les ceintures d'un cran, ravivant les pires douleurs. Mes genoux ont été dépliés, et j'ai été allongé sur le ventre. Sa main gantée est venue masser mon anus, l'enduire de crème, y introduire quelques doigts inquisiteurs, avant que je ne sente un objet dur et long me remplir. Je retiens ma respiration mais il n'est pas si imposant. Ce n'est que quelques heures plus tard que sa présence continue devient infernale sur mes sphincters qui ne peuvent plus se refermer. Mes pieds sont ramenés sur mes bras, attachés très tendus, ma cagoule tirée vers l'arrière pour que ma tête soit ainsi arquée. J'ai déjà mal partout. Mais cela ne suffit pas, la cravache vient battre mes flancs d'un ...