1. Qui m’a prise ? Le dénouement Fin.


    Datte: 31/07/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Effrontée, Source: Hds

    ... regard se porter discrètement sur mes jambes avant de s’attarder à deviner si, sous ce fin tissu de soie, mes seins sont libres de tout sous-vêtement. Il est intimidé, hésitant et cela me conforte dans mon pouvoir de séduction. D’une voix mal assurée, il me dit :
    
    - Vous êtes charmante et séduisante Chantal.
    
    Touchée par une entrée en matière aussi directe, je me sens rougir et je baisse les yeux. Je réalise que pour une femme libérée, il y a encore du chemin à parcourir. Je lui réponds très BCBG :
    
    - Vous savez parler aux femmes, Francis. C’est si rare une telle délicatesse.
    
    Je lui tourne le dos pour aller chercher un vase pour les fleurs. Il emboite mes pas et me suit. Je sens son regard sur mes fesses dont le short ne manque pas de sublimer les rondeurs. Une onde de bien être envahit mon bas ventre. C’est parti.
    
    A peine les fleurs dans l’eau, j’entends les clefs dans la porte d’entrée. Mon chéri est deuxième. Surprise, il est en compagnie de René. Tiens, tiens !
    
    Ils affichent tous les deux un sourire de convenance et peut-être même de connivence qui ne m’échappe pas.
    
    Un furtif baiser sur les lèvres de mon époux, c’est plus chaud pour René. Il entoure ma taille de sa main libre, l’autre est chargée de deux bouteilles de champagne. Il m’attire à lui pour une bise sur chaque joue. Je sens son torse s’écraser contre ma poitrine dans une sorte de signe de possession. Il m’apparaît évident que ce sera lui le plus entreprenant et le meilleur candidat recherché ...
    ... qui m’a prise, sept ans auparavant.
    
    Reprenant le contrôle de mes sens déjà partis en goguette, j’invite ce gentil monde à passer au salon pour attaquer l’apéro.
    
    Assis en cercle autour de la table basse chargée de petits fours, les premières minutes montrent un certain embarras, personne n’ayant le courage de l’initiative.
    
    Pourtant, chacun affiche une décontraction qui ne trompe personne. Sûre de moi, je les teste un après l’autre avec un regard qui se veut coquin et plein d’équivoque. Le jeune Francis est le plus intimidé et déstabilisé. J’ai peur qu’il ne panique au point de s’effacer devant les autres. Devant l’autre. Aussi je m’applique à le rassurer par des mots gentils.
    
    Mon chéri lui arbore une position sereine. Je ne suis pas dupe, il est tendu ne sachant pas comment va évoluer la soirée. Je ne fais aucun effort pour le rassurer. Au contraire, je pousse mon avantage pour me donner en spectacle de la femme libre. Je le sens attentif au plus petit signe d’encouragement à l’un ou à l’autre des soupirants. J’imagine qu’il se rassure de savoir que je ne sais pas qui des deux est le « preneur » de sa femme.
    
    René reste très sûr de lui. En apparence aussi car je le sens troublé par ma tenue. Mes jambes sont l’objet de tous ses regards et je ne me prive pas d’en jouer.
    
    Je les sens tous les trois à cran quand je les invite à passer à table.
    
    Mon chéri me rejoint dans la cuisine et d’un ton plein d’assurance il me lance :
    
    - Ils te dévorent des yeux, mais je ...
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