1. Equinoxe sextraordinaire


    Datte: 31/07/2024, Catégories: fhhh, amour, Partouze / Groupe Humour sf, Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe

    ... psychothérapie efficace qui annihilait tout désir de recommencer ? Cependant, il y avait quand même certains citoyens qui recommençaient leur déviance… Beurk !
    
    Les robots étaient bien plus doués que nous autres, faits de chair et de sang, ils étaient plus performants et les coïts pouvaient durer jusqu’à dix minutes sans interruption tandis que, pauvres de nous, la moyenne de nos rapports n’excédait pas les deux minutes.
    
    C1PD avait donc la préférence de LHOOQ, et nous ne comprenions alors pas ce qui poussait notre concitoyenne à n’avoir des rapports qu’avec lui.
    
    Laissez-moi vous raconter une anecdote. Une fois, se rendant à Luna Park, LHOOQ demanda C1PD, mais ce dernier était affairé avec une citoyenne, je ne me souviens plus de son matricule peut-être 7×PP ou bien un autre, qu’importe. LHOOQ fut si contrariée qu’elle entra en trombe dans la cabine et retira littéralement C1PD du vagin de 7×PP, qui était, comme vous pouvez l’imaginer, la larme à l’œil en train de jouir.
    
    7×PP alla immédiatement porter plainte et LHOOQ en fut bonne pour du travail d’intérêt général – à savoir laver les latrines publiques du quartier RED de Mégalopolis !
    
    La punition étant sévère, les dirigeants pensaient que cela calmerait les ardeurs de L (permettez que je l’appelle « L » ). Mais pensez ! Elle ne se calma pas. Son amie de toujours LA1Q2DS voulut comprendre le pourquoi du comment mais L se contentait de lui dire avec un sourire malicieux : « parce que j’en ai envie ».
    
    C’était ...
    ... très étrange comme comportement. Bien sûr, elle fut vite repérée par les autorités et, bien sûr, une batterie de tests fut entreprise, mais rien, les scanners et les IRM ne permirent de distinguer aucune anomalie. Tout était en ordre dans son cerveau. On devait admettre qu’elle avait une libido différente de nous autres.
    
    Elle paraissait rêveuse. C’était ce qui nous échappait le plus ou, devrais-je dire, m’échappait le plus. Je n’ai jamais compris cet attrait pour la flânerie. Flâner ne sert à rien et n’aide pas la société à avancer.
    
    À l’âge de seize ans, elle partit se balader. Seule.
    
    De retour à la maison, son géniteur lui demanda quelques explications. Ce qu’elle lui répondit le laissa coi : elle lui dit vouloir découvrir le monde.
    
    Découvrir le monde ? Pourquoi faire ? Cette idée saugrenue n’aurait jamais, ne fut-ce qu’effleuré, un cerveau sain, mais ainsi sont les esprits retors, ils sont perdus dans des limbes qui les mènent à certaines extrémités.
    
    Elle alla jusqu’à la lisière de la bulle qui recouvrait notre mégalopole pour voir ce qu’il y avait au-delà de la verrière. Sous notre bulle, nous vivons toujours en été, dans ce coin de notre monde, il fait toujours beau, notre mégalopole est un véritable paradis, le ciel est bleu jusqu’à neuf heures du soir, l’heure à laquelle il se couche puis se lève à 7h30. Et pourtant derrière ce rideau de verre, le ciel était grisâtre et pleurait sans relâche une pluie fine de ses nuages épais et lourds.
    
    Elle regarda sa ...
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