1. Chapitre V – Pâtes, sexe et Rock’n Roll


    Datte: 27/07/2024, Catégories: fh, hotel, amour, Humour aventure, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    ... couper le souffle, grande, un corps de reine et une distinction naturelle qui en imposait. Elle portait une légère robe grise à pois blancs d’une élégance discrète et raffinée, ses cheveux tirés en catogan, attachés par un nœud de velours noir, dégageaient les traits purs d’un visage parfait. La profondeur de son regard gris, la spiritualité de son expression en faisait une femme d’exception… La dualité de cette grande bourgeoise un peu prude qui pouvait se transformer en une baiseuse au tempérament volcanique lorsqu’elle était sous influence me fascinait… j’étais sous le charme…
    
    Carla me bouscula, en riant.
    
    — Hé ! Dis, donc ! J’existe, moi aussi !
    
    Claudia nous présenta son mari, un homme empâté d’une cinquantaine d’années, costume trois-pièces, engoncé dans son rôle de capitaine d’industrie. Il était très occupé au téléphone et eut juste un signe de tête vers nous.
    
    Puis vint le tour du « branleur », Faust, beau gosse, tignasse blonde, blouson de cuir, qui tenait à se la jouer cool. Il se montra sympa et amusant, et la belle Simona avait l’air de particulièrement apprécier son charme.
    
    Nous partîmes vers le « caffè Camparino » pour faire plus ample connaissance devant le meilleur café qui soit au monde.
    
    Notre groupe faisait se retourner tous les hommes… et quelques femmes aussi. Un photographe de mode, en pleine séance de shooting avec un mannequin, s’interrompit et se précipitant vers Carla, se saisit de sa main qu’il baisa, et lui remettant une carte ...
    ... :
    
    — Mademoiselle, rappelez-moi, s’il vous plaît !
    
    Claudia, Honey, Béa, Tamara et Simona eurent droit aux mêmes égards.
    
    Un peu plus loin, ce fut un type en combinaison de ski jaune, qui arrêta Honey :
    
    — Ciao, sono Marcello Biondi, di Milano… Si vous avez un petit moment, Mademoiselle, je vous fais découvrir un trésor caché de notre belle ville.
    
    C’est que, Honey, cette morpionne, avait l’air intéressée ! Elle, la découverte des richesses du patrimoine, c’était son truc !
    
    — Dis donc, folasse ! Tu ne crois pas qu’on a autre chose à faire pour le moment ! Allez, viens !
    
    C’était la très belle Claudia qui usait de son ascendant sur sa gourgandine de copine pour la ramener à la raison.
    
    Elle attrapa la mignonne par le poignet et, la tirant presque derrière elle, lui fit rapidement rejoindre notre groupe.
    
    Attablés devant un café ristretto d’anthologie, nous discutâmes de la suite à donner aux choses.
    
    Leur faisant remarquer qu’il était dix-huit heures passé, je suggérais de nous rendre directement chez la Nonna chez qui nous étions invités.
    
    — Tous ? demanda Claudia…
    — Oui, on y va tous. De toute façon, il y a un restaurant juste en bas de chez eux, si on manque de quoi que ce soit on pourra toujours aller acheter… Pas de soucis. Mais, connaissant la Nonna, je ne pense pas que cela sera utile.
    
    Nous prîmes le café, puis le tram.
    
    Une heure après, la Nonna habitant à l’autre bout de Milan, nous arrivions chez elle.
    
    Le Zio et la Zia étaient déjà arrivés ...
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