1. Chapitre V – Pâtes, sexe et Rock’n Roll


    Datte: 27/07/2024, Catégories: fh, hotel, amour, Humour aventure, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    ... nouvelle.
    
    — Il était à notre dernier concert à Genève ! Très sympa, ce mec ! Et quel talent !
    
    Pendant tout le temps qu’il parlait, Mick dévorait Honey des yeux et Lou Reed regardai Keith qui continuait à gratter sa gratte et à se marrer, sous le regard enamouré de Simona.
    
    Sir Jagger parlait à voix basse à Honey, et la coquine avait l’air de trouver ce qu’il lui disait très intéressant… Nous les vîmes s’éloigner et gagner un endroit où les buissons semblaient accueillants…
    
    Pendant ce temps, les filles posaient des tas de questions à Lou Reed qui, ravi, se racontait abondamment et signait des autographes à tour de bras.
    
    Les deux tourtereaux revinrent au bout d’un bon moment, se tenant par la main. Honey semblait avoir touché une étoile du bout de ses jolis doigts.
    
    Et, c’est à ce moment, après une remarque de Mick Jagger qui semblait être une blague, que nous prîmes conscience que quelque chose de faisandé était en train de se tramer.
    
    Le chanteur à la bouche carrée, nous dit :
    
    — OK pour la ballade, babes, mais il faut qu’on vous prévienne : on a lâché les fauves…
    
    Béatrice, avec son sens de l’à-propos :
    
    — Oh ! Avec vous, les Stones, lâcher les fauves… on a l’habitude !
    — Ah, ah ! Excellent ! Sauf que là, c’est pas des conneries… On l’a vraiment fait !
    
    C’en était trop ! Je m’écriai :
    
    — Non, mais vous êtes complètement cons !
    
    Sans se préoccuper de savoir d’où était partie cette remarque pertinente, Sir Mick rétorqua :
    
    — Mais non, tu ...
    ... parles… on a pensé à tout : on a relâché aussi les zèbres, les girafes… enfin, les proies, quoi ! S’agirait pas qu’on les laisse crever de faim ! Bon… ben, faites gaffe quand même. Nous, on y va ! Allez, Bye !
    
    Et ils repartirent au petit trot, se dirigeant vers la grille de sortie, nous laissant sidérés.
    
    Keith Richards se leva, l’air harassé. Il nous regarda, secouant la tête, dans un geste d’accablement, et jeta simplement : « Ah, les cons ! », puis se dirigea nonchalamment vers la sortie.
    
    Avec cette histoire il n’était plus question de traîner au Giardini maintenant qu’il prenait des airs de jungle et de savane africaine. Nous prîmes nous aussi la direction de la sortie, les filles encore toutes excitées de cette rencontre people.
    
    Alors que nous nous dirigions vers la place du dôme, plus exactement vers la galerie Victor Emmanuel II, le désir de faire du lèche-vitrine ayant encore frappé, Honey reçut un appel. Après y avoir répondu :
    
    — Claudia vient de m’appeler, elle nous rejoint à la galerie dans une heure. Faust sera là, lui aussi, ainsi que son mari.
    
    Carla me regarda en louchant, ce qui ajoutait encore à son charme.
    
    Les filles firent du lèche-vitrine comme doivent l’aimer les commerçants. Carla et ses copines déclenchèrent une crise de fièvre acheteuse et claquèrent un fric de folie. J’envisageai de piquer une nouvelle Audi…
    
    Heureusement, Claudia Cristiani arriva, escortée de ses deux soupirants : l’officiel et l’illicite.
    
    Elle était d’une beauté à ...
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