4 – Le rendez-vous - Histoires de Sexe

4 – Le rendez-vous

... de sa salle de bains et se glisse dans la baignoire, guettant l’arrivée de son amie. Elle attend. Après un temps qui lui semble une éternité, elle entend la porte d’entrée s’ouvrir et le verrou se refermer.

— Je suis là, annonce Rosa.
— Je suis dans la salle de bain.

Rosa connaît parfaitement l’appartement petit, mais intelligemment agencé. Sur le couloir donnent trois portes : la chambre, la salle d’eau et le séjour cuisine. Elle jette un œil par la porte de la chambre, entrouverte : les rideaux sont tirés et une odeur d’encens flotte dans la pénombre. Une douce musique sensuelle joue doucement.

— Je pose mes affaires au salon.

Elle se débarrasse de son manteau et de son sac, et, avec un petit rire, elle trousse sa jupe pour prestement enlever sa culotte. Un dernier détail : elle relève son chemisier et passe ses seins gonflés par-dessus les bonnets de son soutien-gorge. Elle se réajuste.

Elle est prête.

Elle frappe à la porte de la salle d’eau.

— Entre, voyons, s’exclame Brigitte !

Rosa a un petit cri d’étonnement à la vue du corps nu dans la baignoire.

— Eh ben, si je m’attendais à ça !
— Oh, mais si tu préfères, tu peux attendre dans le séjour…
— Tu sais, je pense que je peux te voir en petite tenue.
— Tu es choquée ?
— Non, mais je suis surprise…
— Excuse-moi de te recevoir comme ça, mais j’ai fait un peu de ménage pour te recevoir dignement et je n’ai pas vu le temps passer…
— Oh, tu peux prendre ton temps… Et puis, il va bien falloir ...

... que je m’habitue !
— Que tu t’habitues ?
— Que je m’habitue à te voir nue, souffle-t-elle avec un air polisson !

Brigitte sourit et, la regardant droit dans les yeux, commence à jouer avec ses seins, les savonnant voluptueusement avec une grosse éponge, prenant son temps, savourant le trouble fasciné de son amie qui lui jette des regards d’une gourmandise éloquente.

— Et ça te plaît ?
— Peut-être, fait Rosa d’une voix neutre.
— Peut-être plutôt oui ou peut-être plutôt non ?

Brigitte s’amuse. Elle prend son temps, comme pour s’assurer du consentement de son amie, mais parfaitement consciente que chaque seconde qui passe exacerbe le désir de Rosa, à preuve ses tétons qui commencent à darder sous le tissu du chemisier…

— Plutôt oui, réplique Rosa qui se prend au jeu.
— Tu es sûre, insiste Brigitte ?
— Oui.
— Vraiment sûre ?

Elle ne cesse de regarder Rosa, ses yeux errent sur son visage, descendent à son cou, fixent avec insistance le renflement sensuel de ses mamelons gonflés. Rosa se sent soudain si impatiente qu’elle est prête à la supplier de faire quelque chose, et peu importe quoi !

— Tu le sais bien, souffle-t-elle avec une voix rauque, presque sauvage !

Brigitte, à son tour troublée, laisse échapper l’éponge et un peu d’eau vient éclabousser le haut du chemisier, dont le tissu soudain transparent vient épouser la forme des seins dénudés aux aréoles sombres et aux tétons saillants !

— Je te jure que je n’ai pas fait exprès, s’excuse-t-elle ...