1. « Josy » : La petite salope prend bien son pied mais jette l’éponge. Épisode 27


    Datte: 16/07/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    Au « Josy-Club », malgré les pots de vin distribués à droite et à gauche, je parvenais à engendrer du bénéfice et à mettre de côté de l’argent en espèce non déclaré. Sans toutes ces magouilles mafieuses, j’aurais gagné bien plus et cela ne m’aurait pas occasionné autant de soucis. D’après les dires du commissaire, si je fermais les yeux et que je ne disais rien, étant donné que l’argent remis aux truands était en espèce et comme je ne faisais pas tapiner les hôtesses, je ne risquais pas grand-chose. Avec un bon avocat, je pouvais me défendre, en prouvant ma bonne foi.
    
    Si les premiers cas suspects de Sida, observés aux États-Unis, au sein de la communauté homosexuelle, au début des années 80, ce ne fut vraiment qu’à partir de 83, après la création d’associations que nous avions pris conscience de la gravité de cette maladie. Après avoir passé le test de dépistage, je fus moi-même très rassurée. J’avais appris également que Jean-Lou, n’était pas porteur du virus. À partir de là, j’avais pris conscience qu’il n’y avait pas que les gays ou les drogués qui pouvaient être atteints. Ma vie de libertinage bien remplie, changea de tout au tout, il n’était plus question de baiser sans capote.
    
    Bien entendu, j’avais toujours ce besoin de partenaires de jeu et lorsque mes pulsions sexuelles me taraudaient les entrailles, j’aurais fait n’importe quoi afin de les assouvir. Dans ce cas, chaque fois qu’un homme me plaisait dans la salle, je devais trouver un moyen discret, au moment ...
    ... de la fermeture, afin de l’amener dans mon box privé entièrement clos. Avec mon savoir-faire pour mettre en érection mon partenaire, théoriquement, il ne me fallait pas longtemps pour prendre mon pied. Au petit matin, ni vu, ni connu, je renvoyais le type à son hôtel et je pouvais finir ma nuit.
    
    Cependant, cela ne se passait pas toujours de la même façon. Un soir, la salle était bien remplie, il était minuit et demi, je venais de faire le tour des tables afin de saluer personnellement, les clients les plus fidèles. Je m’installai sur mon tabouret à l’angle du comptoir où je pouvais voir tout ce qui se passait dans la salle. Lorsque je vis arriver au club, un grand brun, costaud et élégant. Ce bel homme était tout à fait le genre de type que j’affectionnais. Dès que nos regards s’étaient croisés, il vint vers moi, pris un tabouret qu’il déplaça légèrement pour se retrouver à mes côtés.
    
    Je portais une tenue assez classique très classe et sexy. Ainsi vêtue, il était impossible qu’il me prenne pour une hôtesse. À cet instant, je savais que je ne dormirais pas seule, je n’avais pas l’intention de le laisser repartir au petit matin, j’avais déjà une envie folle de baiser avec lui. Après s’être présenté, il m’offrit un verre que j’acceptai et fit sa commande au barman. Pensant probablement que j’étais une cliente, il rentra dans le vif du sujet dans une drague en bonne et due forme. Tout en me courtisant, Helmut avait posé sa grosse main sur mon genou, comme il était assis, ...
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