1. Mémoires de soie


    Datte: 14/07/2024, Catégories: ff, ffh, BDSM / Fétichisme Humour aventure, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    ... sachant exactement comment se comporte une petite culotte… si la capacité à m’émouvoir m’est une donnée fondamentale, le stoïcisme est, lui, inscrit dans l’ADN de la moindre de mes fibres.
    
    Geneviève était adorable, j’aimais beaucoup cette coquine absolue et sous son influence, ma tendre Louise devenait une polissonne qui rattrapait avec gourmandise des années de jachère et de dormance charnelle.
    
    Cependant, je n’en profitais pas souvent, du fait que je passais le plus clair de mon temps sagement pliée dans le tiroir de la commode où les deux amantes rangeaient leur lingerie… Toutefois, je ne m’y ennuyais pas tant les échanges avec les copains et copines du tiroir étaient riches et variés…
    
    C’étaient, bien sûr, les échanges avec les pièces de lingerie de Geneviève qui étaient les plus intéressants… elles en avaient des choses à dire… ! C’est là que j’appris à connaître vraiment la personne qui avait fait tomber ma jolie Louise dans ses rets… Sans qu’il n’y eût jamais aucun cynisme ni noirceur de sa part, je crois qu’elle aussi était vraiment amoureuse.
    
    De potins en confidences, je sus que Geneviève était, et ce de longue date, une habituée des soirées fines qui se donnaient dans les boudoirs de la haute bourgeoisie parisienne et si elle était une grande amatrice de jolies femmes, elle ne dédaignait pas à l’occasion de s’adonner à la pluralité masculine… j’eus à ce sujet quelques confidences de la part d’une jolie petite culotte échancrée, ainsi qu’à celles d’un ...
    ... porte-jarretelles d’une classe absolue me confirmant dans le sentiment que leur maîtresse avait un tempérament de feu…
    
    Ces soirées lui donnèrent d’ailleurs l’occasion de fréquenter, elle aussi, du beau linge… la belle y faisant la rencontre d’une actrice connue dont elle fut la maîtresse pendant plusieurs mois…
    
    Bien entendu, Geneviève n’eut de cesse que d’entraîner sa chérie sur les chemins de ses débauches, et Louise qui avait jeté sa pruderie aux orties, l’y suivit avec une curiosité impatiente…
    
    Ma jolie petite maîtresse y trouva son compte… cela nous valut, cependant à l’une comme à l’autre, plus encore pour moi peut-être… une sacrée déconvenue : je fus victime d’un slipnapping.
    
    Voilà comment l’affaire se déroula :
    
    Il y eut un rai de lumière en haut… on ouvrait le tiroir. Évidemment, silence immédiat. Des voix de femmes, une main qui me saisit, c’était Louise, ma jolie Louise, qui me parlait, en même temps qu’elle parlait à sa coquine…
    
    Ses doigts sur moi semblaient une caresse…
    
    Oh ! Maîtresse… ça faisait si longtemps !
    
    — Non, mais tu rêves, ma chérie… ? Elle… ? Mais il n’en est même pas question… !
    
    De qui parlaient-elles ?
    
    Je ne le savais pas… Je réapparaissais aux choses et n’avais qu’une pensée… ma maîtresse me tenait dans ses doigts, et m’avait choisie. J’étais à elle. Elle m’emmenait… la vie encore…
    
    Et la vie, les chemins qu’elle te dicte, tu les prends et tu les aimes.
    
    Une goutte de N° 5, et nous étions en route, pour « un truc… ! » ...
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