1. Mémoires de soie


    Datte: 14/07/2024, Catégories: ff, ffh, BDSM / Fétichisme Humour aventure, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    Bonjour, je m’appelle Chantelle.
    
    Je porte un joli nom, n’est-ce pas ?
    
    Ma maîtresse… je sais que je devrais plutôt employer le terme « propriétaire », mais les liens qui nous unissent sont empreints de tant d’affection et de complicité que je préfère ce mot… Ma maîtresse, donc, curieusement, m’a achetée à Londres dans un « Second hand store »… vous savez, ces boutiques de fripes, où l’on peut acheter des« Raspberry berets », dont certaines, très chic, très courues, font le bonheur des coquettes branchées toujours à la recherche du détail distinctif qui va les extirper du lot…
    
    Ma jolie maîtresse, Dominique… ma Domino est de celles-là. Elle est adorable, je vous parlerai d’elle tout à l’heure… Mais n’anticipons pas…
    
    Comme je vous l’ai dit, elle m’acheta à Londres, cependant, je suis parisienne, même si mes origines sont provinciales, mais bien françaises, je suis née dans l’Aube, à Romilly-sur-Seine. Je fus achetée pour la première fois dans le très chic magasin de lingerie fine de Madame Anne-Diane Lessay, avenue Montaigne, à Paris, par Madame De Sartène, épouse d’un riche industriel de province en 1995.
    
    Je suis bien née, savez-vous… ? Héritière d’une tradition de savoir-faire et de qualité, je me réclame de la classe et de l’aristocratie vestimentaire« So French » que les femmes du monde entier nous reconnaissent.
    
    Je suis une jolie petite culotte de soie noire affriolante à dentelles coquines et volants fripons, d’une distinction et d’une féminité capable ...
    ... d’enflammer même les imaginations les plus tièdes, et me jeter un coup d’œil suffit à évoquer les soyeux et tendres trésors que je cache et protège… pour mieux vous les révéler. Je suis l’œuvre de la styliste Christiane Bailly dont chacun connaît la patte inimitable, qui place ses modèles hors du temps.
    
    J’ai un parcours peu commun, non que j’en tire une vanité quelconque, mais je me suis rendu compte, en discutant avec mes copines et copains du tiroir de la commode, où nous sommes rangés… Si vous saviez les pipelettes que nous sommes ! Il faut dire que nous sommes bien placés pour avoir des sujets de conversation hautement intéressants… Je me suis aperçue, donc, que j’étais la doyenne de toutes, toutes, vous m’entendez… ? De toutes ses pièces de lingerie, et je ne veux pas, encore une fois, paraître bégueule, mais je n’ai pas une ride… ! (à part un petit problème dont je vous parlerai tout à l’heure… mais, n’anticipons pas…).
    
    Il faut vous dire que mes maîtresses ont toutes pris grand soin de moi.
    
    Ma première maîtresse, Louise De Sartène, était une jolie jeune femme, très sage, elle ne prit jamais d’amant et resta fidèle à son mari, jusqu’à ce que… mais, n’anticipons pas…
    
    Son mari riche industriel très occupé ne fit jamais attention à moi mis à part la première fois que Louise me revêtit pour lui plaire et lui demanda ce qu’il en pensait. Il laissa tomber un « Très jolie ! » pour m’enlever immédiatement et prendre en deux temps, trois mouvements dans la position du ...
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