1. Confidences pour confidences


    Datte: 09/07/2024, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail amour, jalousie, nostalgie, couple, Auteur: Patrick Paris, Source: Revebebe

    ... regard en sortant me disait que j’avais toutes mes chances. Je les ai eues. Le soir même, elle était dans le parking à côté de ma voiture. Elle m’a demandé de la ramener chez elle, une sombre histoire de métro en panne. J’ai fait semblant d’y croire. Ce soir-là, j’ai fait des heures sup, Christine m’attendait pour dîner.
    
    En arrivant, je suis allé faire la bise aux enfants avant qu’ils ne s’endorment. À table, nous nous sommes raconté notre journée, enfin moi un peu édulcorée. Étrangement, je n’avais aucun remords. Le soir, après quelques préliminaires devant la télé, j’ai remis ça sans ressentir la moindre culpabilité. Nous nous sommes endormis après quelques caresses sous la douche, comme nous en avions l’habitude.
    
    Le pli était pris. Au bureau, attention aux faux pas, j’essayais de l’éviter devant la machine à café ou à la cantine. Nous profitions de la pause de midi pour faire un petit tour chez elle, au menu galipettes et poulet froid, à poil dans sa cuisine, après un apéritif coquin sur son canapé-lit.
    
    J’étais tombé amoureux dès la première rencontre. J’ai vite compris qu’elle aussi, mais elle savait que je ne quitterais jamais ma femme, ni mes enfants. On ne savait pas où on allait, on profitait du moment présent, sans penser plus loin, comme des ados. Ça a duré une bonne année.
    
    Après les vacances d’été, en rentrant fin juillet, je l’ai trouvée distante. Il est vrai qu’à l’époque, sans téléphone portable, je ne lui avais pas donné beaucoup de nouvelles depuis ...
    ... trois semaines.
    
    D’ailleurs, je n‘ai jamais su ce qu’elle faisait vraiment quand nous n’étions pas ensemble. Elle me racontait, mais c’était son problème. En mec égoïste, je ne m’en souciais pas trop. Elle allait au cinéma, faisait du sport, voyait des amis, elle devait aussi faire des courses au supermarché et faire son ménage… Ah si, elle allait voir ses parents tous les quinze jours, le dimanche, en bonne fille.
    
    À mon retour, on est allé chez elle. Je rempilais sans problème. Mais là, j’ai déchanté, j’ai compris qu’elle n’avait pas passé la nuit dans son lit. Elle nous a servi un café et m’a fait clairement comprendre que nous deux c’était fini. Sans aucun ménagement. Je n’en méritais pas. Elle m’a dit avoir rencontré un autre homme. Où ? Pas voulu le dire… Au bureau ? Je le connais ?… Quelles questions ! Comme si cela avait de l‘importance. Pour moi, ça en avait, pas pour elle.
    
    Je n’allais pas m’accrocher, j’avais ma famille, elle, une autre vie. Je tenais toujours à elle, mais les vacances étaient passées par là. Déçu, je devais faire contre mauvaise fortune bon cœur.
    
    Je me souviens d’elle comme si c’était hier. Elle avait un superbe petit cul, des seins très sensibles qui me faisaient rêver, et, quand elle marchait nue chez elle, sa démarche féline me fascinait… Outre le fait qu’elle suçait comme une pro et me laissait me répandre dans sa bouche, alors que Christine avait toujours refusé, vous comprenez maintenant pourquoi je la regrettais déjà en retournant ...
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