Fin de l'initiation - Histoires de Sexe

Fin de l'initiation

... Nossex-toys en silicone occidentaux font bien pâle figure à côté.
— Ah oui ?
— Absolument reprit Marissa. En Côte d’Ivoire, les femmes s’échangent des phallus de bois sculptés depuis des siècles sous le manteau, à l’abri du regard des hommes.
— Je l’ignorais.

Marissa sourit.

— Dans les villages, les anciennes avaient pour habitude d’en remettre un aux jeunes filles à la puberté. Ces rituels avaient pour but d’initier les futures épouses à l’art de donner du plaisir à leur mari. Bien sûr, tu imagines bien que ces objets ont rapidement été détournés pour un usage plus personnel des femmes qui ont rapidement appris tout le plaisir qu’elles pouvaient en tirer.
— Ces traditions ont disparu ?
— Certes non, mais avec l’avènement d’internet et des sociétés modernes et urbaines, cela s’est beaucoup perdu. En revanche, ces objets dont certains ont plusieurs siècles sont très prisés. On leur prête même des pouvoirs magiques. Certains seraient habités par des esprits ancestraux qui auraient le pouvoir de prendre le contrôle de leur propriétaire, jusqu’à lui faire se livrer à de véritables orgies.
— Je comprends mieux certaines choses, lâcha Martin en riant.
— Dis donc, fais un peu attention à ce que tu dis, répliqua Marie-Claude en lui donnant un coup de coude.
— Je plaisante, ajouta-t-il. J’aimerais bien les voir.
— Je ne sais pas si tu mérites d’avoir ce privilège.
— Teste-moi, lança-t-il le regard brillant d’insolence.
— Tu es sûr de vouloir me provoquer ? ...

... rétorqua-t-elle.
— Banco !
— Soit. Mais c’est Marissa qui va juger si tu en es digne.
— Dis donc, chérie, tu pourrais me demander mon avis tout de même.
— Tu préfères que ce soit moi qui teste notre ami ?
— Ah non ! Après tout ce que tu m’en as dit, il est hors de question que tu me prives de cela.

Martin les observa, mi-figue mi-raison, se demandant s’il avait bien fait de se montrer brave hache face à ces deux tigresses dont il se demandait bien ce qu’elles allaient lui réserver.

— Soit. Dans ce cas, allons tous dans ma chambre.

Le trio se leva à l’unisson et se dirigea vers le petit escalier menant à l’étage. Les marches grincèrent sous les pas. Marie-Claude pénétra dans la pièce aux murs couverts de chaux au centre de laquelle trônait un large lit. Marie-Claude appuya sur l’interrupteur qui fit jaillir la lumière des deux lampes sur pieds dotées de larges abat-jour d’osier donnant une tonalité très douce et chaleureuse à la pièce. Elle se dirigea ensuite vers le lit sur lequel elle s’allongea de tout son long.

— Venez me rejoindre. Marissa, tu vas venir te mettre entre Martin et moi.
— Ouaouh, je vais être la star, vous deux pour moi toute seule, c’est mon jour de chance, on dirait !
— Ne fais pas trop vite ta maline, tu ne sais pas encore ce que j’ai en tête.
— Je ne suis pas inquiète. Je m’abandonne les yeux fermés à ton exceptionnel savoir-faire.

Martin vint s’asseoir sur un côté du lit et fut suivi par Marissa qui s’installa entre ses deux amants.

— Tu ...