Cueillir l'instant... - Histoires de Sexe

Cueillir l'instant...

... mais il résiste bien. Avec le traitement que je lui fais subir, j’en connais beaucoup qui auraient déjà craqué.

— Montrez-moi vos seins.

Si cela lui permet de cracher plus vite… Je vire mon chemisier, dégrafe le soutien-gorge.

— Putain, ces seins, ils sont trop, vous les cachez bien !

Il m’a pris la tête, c’est lui qui me baise la bouche à grands coups, en s’enfonçant de plus en plus profondément. J’ai du mal à respirer, il est temps qu’on en finisse.

— Ah, Madame Joliet, je vais jouir.

Je me retire précipitamment, mais je n’ai pas le temps de reculer, la première giclée arrive sur mon visage. Instinctivement, je continue de le branler, c’est un véritable geyser. Salve après salve, il m’arrose la poitrine. Malgré les circonstances, je suis impressionnée par la quantité de foutre qu’il a balancé.

— Tu m’en as foutu partout.
— Ah, Madame Joliet, vous êtes trop bonne !
— Tu n’es pas obligé de m’appeler Madame Joliet, surtout après ce qu’on vient de faire.
— Alors merci, Clara, tu m’as fait la pipe de ma vie.

Je saute sur le téléphone resté sur la table, il me donne le code, je trouve la vidéo, je l’efface, vide toutes les corbeilles, je connais bien ce modèle, je suis à peu près sûre qu’il ne reste rien.

oooOOOooo

Après le repas, une petite soirée a été organisée par les profs du lycée, l’ambiance est animée, la musique bat son plein, des groupes mixtes d’élèves se forment.

— Massimo ne te décolle pas. Un beau mec, tu ne trouves pas ?

C’est ...

... Camille. Et me regardant :

— Je ne serais pas mariée, il ne dormirait pas sur le canapé.

Mais elle me pousserait dans son lit ! D’accord, il est mignon ce prof de sciences, on a bien rigolé. C’est pas une raison pour coucher ensemble, d’autant plus qu’on ne reverra probablement jamais. Camille continue :

— Tu as fait plus de latin que moi. Comment tu traduis « Carpe Diem » ?
— Souvent, on traduit par « Profite du temps présent ». J’aime bien la traduction italienne « Cogliere l’attimo », cueillir l’instant, c’est plus poétique.
— Eh bien, tu devrais y penser de temps en temps.

Elle est en train de me dire que je suis coincée ! Un peu vexée, je la laisse pour faire un tour dans la salle, j’aperçois Lucien et Téa, grand sourire, dans un coin. Lucien me fait un petit signe et s’approche.

— Je voulais te faire écouter ça.

Je mets le téléphone à l’oreille, j’entends : « Merci, Clara, tu m’as fait la pipe de ma vie ».

— Avant de se voir, j’avais mis mon téléphone en enregistrement. C’est surtout moi qui parle, mais Téa me l’a confirmé, on reconnaît bien ta voix !
— T’es un vrai salopard. On n’en finira pas. Qu’est-ce que tu veux encore ?
— C’est vrai ce que j’ai dit tout à l’heure, j’ai souvent fantasmé sur toi. Et la pipe m’a mis en appétit… je connais le chemin de ta chambre, je t’y retrouve !

Moi qui pensais m’être sortie de ce guêpier, je me suis enfoncée complètement.

oooOOOooo

Je n’ai pas fermé ma porte, il est entré sans frapper, en terrain ...