1. Truckers 3


    Datte: 13/06/2024, Catégories: fhh, collection, fsoumise, hdomine, humilié(e), Masturbation facial, fgode, fsodo, confession, roadmovie, totalsexe, Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    Quand on a le sentiment que le temps est compté, on agit plus et plus vite1. Moi qui hors de Marc-An peux choisir, lambiner, flâner, rentrer à pas d’heure, depuis que j’ai entrepris ce périple routier, je suis contrainte. Mais cette contrainte-là, je l’ai mise en œuvre et l’accepte avec ce piment de fortuité qu’elle ajoute à mes aventures. Marc-An, pour tout conventionnel qu’il soit, a un grand mépris de la réglementation routière et file bon train vers les monts d’Auvergne, là où Mamy possède un chalet sur les hauteurs de Super Besse avec vue sur la chaîne des Puys.
    
    Marc-An serrait les mâchoires et ses mains se soudaient sur le volant.
    
    Depuis Paris, il tournait en boucle. Ses affaires avec la Suisse avaient du plomb dans l’aile. Marc est de la race des seigneurs et dans son monde l’échec n’a pas sa place. Donc Marc gardait la file de gauche, jouant de l’appel de phares à qui s’attardait devant lui.
    
    Quelque deux kilomètres avant l’aire d’Auvergne, je lui donnai le choix de remonter vers Paris après m’y avoir déposée…
    
    — Et après, dit-il ?
    — Les taxis, mon amour, les taxis.
    
    … ou un arrêt pipi-casse-croûte, petite salade.
    
    Faisant contre mauvaise fortune bon gré, mon chéri bifurqua quelques kilomètres plus loin pour nous poser à la station d’Auvergne. Véritable hall de gare dans la tradition auvergnate où affluent en tous sens touristes par cars entiers, des flots de mamies et de papis, des commerciaux, des randonneurs, des ...
    ... scouts. Bien sûr, le parking poids lourds était bondé.
    
    Attablé sur un haut tabouret, mon chéri semblait accuser un petit coup de fatigue et son empressement me parut moins intense.
    
    Je le laissai là pour baguenauder dans le rayon livres, juste de quoi constituer une réserve pour mes journées montagnardes.
    
    Au périphérique du rayon, on tournait, on fouillait, on feuilletait les magazines.
    
    Mon regard aisé dans l’observation des genres se posa sur un homme de stature imposante qui dominait la mêlée d’une tête. Je l’avais vu entrer, le pas sûr, vers le rayon des magazines et, du haut de sa hauteur, à peine tendre la main vers les revues pornographiques.
    
    Tout comme si cet homme était accompagné de sa femme et ses gosses, il déroba littéralement la revue plus le CD qui l’accompagnait, le tout sous un blister et pour le même prix. Son regard croisa le mien, je lui fis un léger sourire que je voulais complice. L’interpréta-t-il ainsi ? Je ne le sus qu’après.
    
    Marc semblait dormir à la verticale, tenait sa tasse de café à deux mains, tout comme si celle-ci constituait la base solide qui tenait son corps.
    
    Grand Costaud passa en caisse, je le suivis avec ma petite pile de Livres Poche en main. Grand Costaud devait être habitué du lieu, car la caissière lui remit une clé en lui souhaitant « bonne douche ». Même s’il y avait dans sa voix une absolue neutralité, un détachement blasé, je ne pus, moi qui ne suis ni neutre ni détachée, je ne pus m’éviter l’association de sa ...
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