La convocation- 1/2 - Histoires de Sexe

La convocation- 1/2

... regard chaleureux et rassurant, attendant patiemment que s’apaise sa surprise. Avec un discret soupir, elle ajouta que quelques amies de confiance voulaient bien prêter leur concours à cette méthode pédagogique, mais qu’elle avait appris la veille que l’une d’elles avait déménagée récemment.

— J’étais très ennuyée, continua-t-elle d’une voix encore plus douce, car la forme de son sexe est très spécifique, voyez-vous ma chérie ? Des lèvres très proéminentes, qui pendent nettement et lui font une vulve extrêmement charnue. Une belle chatte bien pleine, mais de celles qui sont les plus difficiles à croquer parfaitement sur le papier.
— Euh… En effet, ce doit être… risqua Chantal.
— Et puis je me suis souvenue d’une confidence de Michèle à propos de vous, Chantal… Il semblerait que vous soyez formée ainsi, susurra Catherine en souriant. J’aimerais m’en assurer, si vous le voulez bien.

Chantal ne savait plus quelle contenance adopter. Certes, elle saisissait parfaitement l’allusion à son intimité ! Elle se rappelait parfaitement aussi les mots de « grosse moule » que des copines lui jetaient avec méchanceté, bien des fois, quand elle se faisait surprendre les cuisses un peu entrouvertes, dans les vestiaires ou ailleurs, à l’époque du lycée. Elle se souvenait, bien sûr, que Michèle avait pris sa défense et l’avait aidée à surmonter ces moqueries en la complimentant sur la beauté de ses formes.

Mais que suggérait la Directrice ? Elle avait peur de deviner. Elle essaya ...

... de ruser et de gagner du temps.

— Cette éducation pratique est vraiment très intéressante, et certainement très profitable, et vous pensez que moi… je vais y réfléchir, émit-elle timidement.

Catherine ne la laissa pas continuer. Elle lui saisit vivement les mains et les poignets, les emprisonnant avec fermeté, et planta ses yeux verts dans les siens.

— Voyons, Chantal, je crois que c’est tout réfléchi. Vous ne voudriez pas me décevoir ni faire mentir notre amie Michelle, n’est-ce pas ? Ce n’est qu’une petite formalité, sans conséquence entre nous.
— Mais, Catherine…
— Je vous promets de vous libérer si votre vulve ne correspond pas à l’idée que je crois en avoir, insista celle-ci. Autant faut-il nous débarrasser tout de suite de ce doute, je vous assure. Vous n’avez qu’à baisser votre culotte et me laisser vous examiner, c’est tout ! Vous voyez que ce n’est pas bien méchant, acheva-t-elle avec un charmant petit rire de gorge.

Prise au piège, Chantal sentit rosir ses joues. Elle évitait de regarder Catherine dont les paroles légères lui semblaient l’emprisonner dans un réseau de liens tendres et inextricables. S’en défaire apparaissait difficile. Elle essayait d’imaginer une échappatoire plausible qui la sauve sans désobliger la Directrice. Au lieu de cela, des images traversaient son esprit et ramenaient ces curieux sentiments de honte et de désir. Elle se voyait examinée au plus intime de sa personne par cette femme autoritaire. Elle croyait déjà ressentir ...