1. La convocation- 1/2


    Datte: 12/06/2024, Catégories: ff, jeunes, fdomine, humilié(e), chantage, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... délicat. Enfin, pas délicat, disons un peu inhabituel, et surprenant pour quelqu’un qui aurait l’esprit moins libre que vous.
    — Heu, je ne sais pas si…
    — Non, ne le niez pas ! Vous êtes trop modeste, Chantal, et vous sous-estimez vos propres qualités. Notre amie commune, Michèle, m’avait avertie, d’ailleurs. Et pour achever de vous enlever tout sujet de crainte, sachez que je lui ai passé un petit coup de fil, personnel, avant de vous faire appeler.
    — Ah ?
    — Oui. Elle m’a confirmé que je pouvais compter sur vous, et que vous seriez certainement heureuse de me rendre ce petit service. Elle vous connaît bien, vous savez, peut-être mieux que vous ne vous connaissez vous-même, ma chérie… Oh, excusez-moi ! Le mot est sorti tout seul, j’espère que vous ne vous en offusquez pas ?
    — Non, non, je vous en prie Catherine, sourit Chantal étonnée mais soulagée.
    — Vous m’êtes tellement sympathique que cela m’est venu tout naturellement, par pure amitié ! Ah, je suis ravie que vous ne soyez pas choquée, merci… ma chérie ! Cela me fait tant plaisir de vous offrir cette marque d’affection, et vous pouvez me la rendre aussi, naturellement : être votre chérie, me sera doux… Lorsque nous serons seules toutes les deux, bien sûr, reprit la Directrice avec un brusque éclair dans les yeux. Et en d’autres circonstances, uniquement si je vous en donne l’autorisation.
    
    Chantal ne savait que penser. À quoi rimait ce curieux entretien ?
    
    La main de Catherine s’était posée sur son poignet, ...
    ... exerçant une douce et calme pression du bout des doigts sur la peau. Ses paroles et ses gestes avaient paru naturels, et affectueux, effectivement. Elle avait même caressé fugitivement sa cuisse par-dessus sa jupe, dans un mouvement apparemment fortuit au cours de cette tirade. Une caresse rapide, mais légèrement appuyée, qui avait soudain rappelé à Chantal cette curieuse impression ressentie lors de la rentrée, quand le vent avait brutalement exhibé ses fesses et que des mains secourables et bienveillantes l’avaient tirée de cette situation embarrassante. Comme ce jour-là, elle perçut une pointe de chaleur au creux de son ventre, à la fois embarrassante et délicieuse.
    
    La prodigalité des démonstrations d’amitié avait pourtant été nuancée par le ton imperceptiblement plus tranchant des derniers mots de la Directrice et par son regard appuyé où Chantal avait cru voir de la cruauté. Mais ce qui lui importait avant tout, c’était le soulagement d’apprendre à la fois que ses craintes étaient vaines et que sa protectrice continuait de veiller à sa bonne fortune. Elle se confondit donc en protestations de dévouement et en remerciements pour une estime dont elle saurait se montrer digne. D’ailleurs, Catherine n’avait qu’à lui dire ce qu’elle attendait d’elle : lui rendre service était son plus cher désir, tout de suite s’il le fallait.
    
    L’Antillaise paraissait se recueillir avant de poursuivre son exposé. Sa voix se fit plus douce et plus chaude lorsqu’elle reprit la parole.
    
    — ...
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