1. La convocation- 1/2


    Datte: 12/06/2024, Catégories: ff, jeunes, fdomine, humilié(e), chantage, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... Ainsi que vous le savez, Chantal, nous tenons ici à être extrêmement attentives à la parfaite formation de nos stagiaires, sur le plan moral comme sur le plan artistique, sans laisser dans l’ombre la moindre parcelle de connaissance dont l’absence puisse un jour manquer à leur équilibre ou générer un quelconque complexe psychique.
    — Oui, vous me l’avez dit. C’est tout à votre honneur.
    — Nous nous attachons notamment à faire disparaître de leur esprit toute forme de pudeur mal venue et toute gêne à l’égard de l’étude du corps. C’est pourquoi nous avons inscrit depuis longtemps des cours d’anatomie au programme de chaque année, bien avant que le réalisme soit à la mode, en fait dès la création de notre Institution.
    — Ah oui, ce que l’on appelle l’étude du nu, je crois ?
    — Lorsque j’ai pris la direction de l’école, il y a deux ans, poursuivit Catherine ignorant la remarque, j’ai souhaité que soit avancé le début de ces cours afin de combattre au plus tôt la tendance actuelle à la monstration pornographique.
    — C’est sans doute une sage précaution, avança Chantal sans bien comprendre.
    — Bien entendu, nous n’encourageons pas des pratiques « vicieuses », comme diraient les hypocrites, mais nos jeunes femmes peuvent se poser, vous en conviendrez, des questions sur le sexe. Aussi est-il raisonnable, vous en conviendrez aussi, qu’elles apprennent à bien distinguer l’observation de travail de la contemplation lubrique.
    — Heu… oui, je suppose, convint Chantal de plus en plus ...
    ... déroutée.
    — Tout cela se fait progressivement, vous le concevez bien, ma chérie. Les premières leçons portent sur l’anatomie féminine, dès l’entrée en formation afin de dissiper toute fausse interprétation !
    — …
    — Je veux dire, insista Catherine, que dans ce but nous ne dissimulons aucune réalité du corps. Pour cela, rien ne remplace la vision concrète de la diversité des formes et des contours précis que peuvent revêtir les poitrines et les intimités. L’art exige la maîtrise du trait quoique l’on en fasse ensuite.
    — …(Pourquoi me raconte-t-elle tout ça ?)
    — Je vous le dis, Chantal, ma chérie, en pratiquant régulièrement cet exercice qui les confronte à toutes les différences extérieures qui fondent l’individualité, nos futures diplômées comprennent très vite la futilité d’une pudibonderie puérile et l’inanité des représentations, des caricatures dirais-je, vénales.
    — Certainement, certainement…(Je n’y comprends rien du tout !)
    — J’ai le bonheur d’être approuvée dans cette approche par notre Conseil et d’avoir l’adhésion de nos monitrices. Elles contribueraient volontiers personnellement à ces travaux pratiques, mais, sans être hostile à la totale nudité des enseignantes lorsque les circonstances l’imposent, je préfère que soit faite sur d’autres l’appropriation des divers détails de l’anatomie féminine, avant d’aborder le côté masculin de la chose.
    
    La Directrice s’interrompit pour permettre à Chantal d’assimiler les implications de son discours. Elle l’enveloppait d’un ...
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