1. Deux impératrices de Chine


    Datte: 11/06/2024, Catégories: fh, hplusag, fplusag, fagée, nympho, grossexe, fdomine, Partouze / Groupe nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... très codifiées, afin de légitimer les héritiers conçus à cette occasion. L’empereur marquait la fin de « l’acte » par une petite toux, aussitôt consignée par un eunuque qui se tenait près de la fenêtre de la chambre. Quand il s’intéressait à une concubine, l’empereur choisissait à travers la présentation de leurs noms sur des petites plaques. Convoquée, « l’heureuse élue » était alors lavée, parfumée et conduite à la couche impériale.
    
    Beaucoup de concubines ne passaient avec l’empereur qu’une seule nuit. Certaines n’étaient même jamais appelées ou perdaient les faveurs de l’empereur. Elles étaient alors reléguées dans le harem et n’étaient pas autorisées à se marier. Les concubines impériales espéraient toutes porter un enfant de l’empereur, car elles étaient alors beaucoup mieux traitées. Elles pouvaient même espérer devenir impératrices douairières si leur fils devenait empereur.
    
    C’est d’abord la faveur impériale qui fut à la source de la puissance de Wu Zetian et de Tseu Hi.
    
    Dans toute l’histoire de la Chine, Wu Zetian(624-705) fut la seule impératrice régnante, même si d’autres exercèrent le pouvoir dans le cadre d’une régence ou par leur influence sur des empereurs faibles. Wu Zetian resta dans l’histoire parce qu’elle s’éleva, par ses intrigues, du rang de concubine à celui d’impératrice régnante. Sa réussite fut la conséquence de son charme et de son caractère impitoyable.
    
    Les portraits des historiens chinois insistent sur « ses cheveux relevés, en volutes ...
    ... nuageuses, ses sourcils arqués comme des feuilles de saule, son nez droit et bien planté, sa petite bouche ronde et charnue, ses yeux en amande minces, son opulent décolleté que flattait la mode des robes croisées, amplement ouvertes et voilées d’un châle câlin. »
    
    Le poète et fonctionnaire Lo Ping Wang, qui fut un de ses adversaires politiques et parmi les victimes de la répression de la révolte de 684, insiste, dans ses vers, sur sa malice et sur son charme, même à un âge avancé : « Des sourcils arqués comme des antennes de papillon / Ne consentant pas à céder aux autres femmes / Cachée derrière sa manche, elle s’applique à calomnier / Son charme de renarde a le pouvoir particulier d’ensorceler le maître. ».
    
    Wu Zetian, appelée alors Zhao, naquit sous la dynastie Tang, qui régna sur la Chine de 618 à 907. Son père était un magistrat du Sichuan, province du sud-ouest et grenier à blé de la Chine. Zhao, lettrée et cultivée, bénéficia d’une éducation soignée, en particulier dans les domaines de la peinture, de la danse, de la musique et de la poésie. Les changements d’affectation de son père lui permirent de voyager à travers l’empire.
    
    Très jolie adolescente, elle entra, en 636, dans le harem de l’empereur Taizong, qui régnait depuis 626. À ce moment, la jeune fille est une concubine de rang mineur. Conformément à la tradition, Zhao reçut un nouveau nom. Elle devint « Mei » et reçut un surnom conforme à sa beauté : Meiniang, qui veut dire « jolie flatteuse ».
    
    Dès ce ...
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