1. Deux impératrices de Chine


    Datte: 11/06/2024, Catégories: fh, hplusag, fplusag, fagée, nympho, grossexe, fdomine, Partouze / Groupe nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    Ces deux impératrices furent une exception dans l’histoire de l’Empire du Milieu, seules femmes à exercer durablement la réalité du pouvoir. C’est Wu Zetian qui, nous le verrons, alla le plus loin, se proclamant « empereur de Chine », alors que Tseu Hi exerça son pouvoir « derrière le rideau », à travers son influence sur des empereurs mineurs ou fantoches.
    
    Avant de parler du parcours de ces deux femmes, il est utile de rappeler ce qu’étaient en Chine les impératrices, en distinguant les épouses des concubines. Dans la Chine féodale, la polygamie ne fut pas réservée au « Fils du Ciel ». Le nombre d’épouses et de concubines a varié selon les souverains. Elles furent généralement une dizaine, quelquefois une centaine.
    
    L’impératrice était la « première épouse », puis venaient les épouses secondaires et les concubines. En Chine, les héritiers étaient classés selon le « rang » de leur mère et ensuite seulement selon leur âge.
    
    Le rôle politique de l’impératrice dépendait de ses relations avec l’empereur, et aussi des circonstances, notamment si l’héritier du trône était mineur au moment du décès de l’empereur. De ce point de vue, c’est une situation comparable à celle des Régentes du Royaume de France, telles que Blanche de Castille, Marie de Médicis ou Anne d’Autriche.
    
    Ce système féodal prit officiellement fin avec la chute de la dynastie Mandchoue en 1911. Toutefois, comme le retrace le célèbre film de Bernardo Bertolucci, « le ...
    ... dernier empereur »(1987), Puyi va prolonger cette tradition de polygamie, longtemps entouré de son épouse officielle, Wang Rong, et de sa concubine et épouse secondaire, Wen Xiu. Une des scènes du film, tourné dans la Cité Interdite, montre le véritable triangle érotique du dernier empereur avec ses deux femmes.
    
    Que la pratique se soit poursuivie jusqu’à la fondation de la République Populaire de Chine, c’est ce que montre également un autre film célèbre, celui du réalisateur chinois Zhang Yimou, « Épouses et Concubines », récompensé par un « Lion d’argent » à la Mostra de Venise, en 1991. L’histoire se situe dans les années 20, pendant l’ère des seigneurs de la guerre. Le film raconte l’histoire de Songlian, quatrième épouse du richissime Maître Chen.
    
    Officiellement proscrites après la fondation de la République Populaire de Chine, les concubines et maîtresses étaient pourtant nombreuses dans l’entourage du « Grand Timonier ». Dans son ouvrage sur « La Vie privée du Président Mao », traduit et édité en français chez Plon en 1994, son médecin personnel, Li Zhisui décrit le train privé de Mao, véritable harem ambulant et la salle 118 du palais de l’Assemblée du Peuple, qui accueillait les relations entre le Grand Timonier et ses maîtresses. Par sa cruauté et sa lascivité, Mao, véritable « dernier empereur de Chine », n’avait donc rien à envier à Wu Zetian, qu’il admirait d’ailleurs beaucoup !
    
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    Les relations de l’empereur avec ses épouses et ses concubines étaient ...
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