1. Une parenthèse inattendue


    Datte: 07/06/2024, Catégories: ff, copains, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, caresses, Oral nopéné, init, lesbos, Auteur: Bx33g, Source: Revebebe

    ... ventouses, comme deux sœurs siamoises. Peu à peu après cette exaltante étreinte, nous nous allongeâmes côte à côte, enlacées l’une à l’autre pour nous laisser aller dans une douce léthargie, attendant de recouvrer nos esprits et nos forces.
    
    Karine émergea la première. Tournant la tête vers moi, plongeant son regard dans le mien, elle exprima de l’embarras, comme une gêne. Elle dut percevoir la même chose en retour, car moi aussi je me sentis un peu honteuse. Peut-être le fait de s’être livrées toutes les deux à ces ébats, sans retenues et sans pudeur ?
    
    — Ça va ? murmura-t-elle.
    — Ça va ! lui répondis-je avec un petit sourire.
    
    Nous étions là comme deux adolescentes qui venaient de perdre leur virginité, quelque peu penaudes et confuses, la mine défaite. Je regardais Karine.
    
    — Je ne regrette rien ! lui dis-je, jamais je n’ai connu une telle ivresse, une telle jouissance !
    — Moi non plus, je ne regrette rien ! me répondit-elle, je crois que je viens d’extérioriser cinq années de frustration !
    
    Me regardant droit dans les yeux :
    
    — Tu sais, Sandra, au risque de te décevoir, je veux que tu saches, pour qu’il n’y ait aucune équivoque, je n’ai aucun sentiment amoureux envers toi ! Tout ce qui vient de se passer est purement sexuel !
    
    Tout en la fixant, avec l’air le plus sérieux possible et faisant mine d’être au bord des larmes, je mimais de petits spasmes de déception et, d’une voix chevrotante, lui criai :
    
    — Tu ne peux pas me ...
    ... dire cela, Karine ! La façon dont tu m’as fait l’amour ! Cette douceur, cette sensibilité qu’il y avait dans tes gestes ! Ne me dis pas que c’est simplement sexuel ! Non ! non !
    
    Voyant son air complètement ahuri, je ne pus aller plus loin et explosai de rire ! Karine comprit aussitôt que je venais de lui jouer une petite comédie ! C’est avec de vraies larmes qu’elle m’enserra dans ses bras.
    
    — Sale petite garce ! Tu m’as fait peur !
    
    Puis relâchant son étreinte et éclatant de rire à son tour, je l’entendis :
    
    — Tu vas me le payer ! Tu m’as fichu une de ces trouilles ! Putain, comment peux-tu être si bonne comédienne ?
    
    Me redressant sur le lit, puis me mettant debout devant elle, lui tendant la main :
    
    — Bon, allez ! Une bonne douche !
    
    Et de rajouter :
    
    — Ensuite, pour me faire pardonner, je te prépare un bon petit-déjeuner !
    — Tu as intérêt ! Sinon, je ne suis plus ton amie ! répondit-elle en plaisantant.
    
    Une fois toutes les deux sous la douche, je ne pus m’empêcher de penser. À bien y réfléchir, cela me rassura, nous voyant en train de nous savonner comme si nous étions deux copines de club après une compétition de sports, il n’y avait plus rien d’érotique ou de sensuel entre nous. Cela me confirma que nos ébats étaient purement physiques, qu’il n’y avait rien de sentimental, que nous assouvissions des pulsions et des élans spontanés et sexuels. Le regard de Karine sur moi n’avait plus rien de voluptueux ou de charnel, il en ...
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