Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (3)
Datte: 14/07/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Olea & Mr.Ko, Source: Xstory
... un flanc, ses doigts pas loin d’effleurer la rondeur de mon sein.
— Ne bouge pas ; tu as des coups partout ! s’étonna-t-elle.
La paume de sa main était froide, contrastant à merveille avec la tiédeur de ses doigts humides. Cette exquise dualité provoqua un frisson incontrôlable tout le long de mon corps. Elle poursuivit, pleine de prévenances :
— Surtout dis-moi si je te fais mal.
Aussitôt ses autres doigts se posèrent sur le plus gros des hématomes qui parsemaient mon échine. Ce contact soudain me fit sursauter, mais déjà une rotation lente mais appuyée se dessinait sur mon cuir. Le pouce de sa première main me caressa dans le but de me détendre lorsque ma bienfaitrice passa pour la première fois sur l’éraflure provoquée par l’attache de mon soutien-gorge. Toujours pour détourner mon attention, elle commença à parler et à me poser des questions, sans oublier de se présenter. C’est ainsi que j’appris son prénom, Nathalie.
Nous avions sensiblement le même âge et elle était venue au festival avec deux amies. Elle me demanda sur quelles scènes je comptais me rendre ce jour-là. Avant que je puisse lui répondre, elle m’intima de me pencher plus en avant pour que mes reins soient plus accessibles. Sans réfléchir, j’accédai à sa requête et posai mes deux mains sur le sol, loin devant moi. Cette prise de position eut pour effet de dégager complètement ma poitrine du joug que je lui imposais, inéluctablement attirée vers le sol sous l’effet de la gravité. De la même ...
... manière je cambrai naturellement mon postérieur pour éviter les éventuelles douleurs aux lombaires.
C’était la deuxième fois que j’exposais mon derrière à un inconnu ce jour-là, et je me moquai intérieurement de mes différentes introspections ainsi que de mes multiples auto-mises en garde. Cela valait bien la peine de se faire la morale si c’était pour bafouer mes principes à la première occasion… Un rire nerveux s’échappa de ma bouche et ne passa pas inaperçu aux oreilles de Nathalie.
— Qu’est-ce qui te fait rire ? demanda-t-elle.
— C’est pas la première fois que je me retrouve dans cette position devant quelqu’un aujourd’hui, lui soufflai-je timidement.
Elle éclata de rire et ajouta :
— Si ce n’est que ça, c’est bon : il y a pire, je te rassure ! Et elle rigola de plus belle.
Voyant tout de même ma gêne malgré le sourire de façade que j’affichais, elle recentra la discussion :
— Et donc tu ne m’as pas répondu. C’est quoi ton programme aujourd’hui ? Se renseigna-t-elle tout en reprenant ses massages embaumés sur mes reins.
Acceptant finalement la situation, je la remerciai secrètement d’avoir éteint le fard qui commençait à embraser mon visage, et c’est naturellement que je lui répondis, enjouée :
— Je vais vadrouiller un peu partout la journée ; par contre, je passerai la soirée au mainstage. J’ai absolument envie de voir Apocalyptica, et surtout le final avec Scorpions !
C’est avec une claque sur ma fesse légèrement découverte – le tissu s’étant ...