Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (3)
Datte: 14/07/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Olea & Mr.Ko, Source: Xstory
... à la recherche du cataplasme. Son explication était claire, et je ne tardais pas à mettre la main sur le contenant en verre quand la voix d’Ozan résonna subitement au dessus de ma tête :
— Tu trouves ? se renseigna-t-il d’une voix volontaire.
Saisie par la proximité de son timbre à mon oreille, je reconsidérai immédiatement l’indécence de notre situation. Mon arrière-train complètement exhibé, uniquement drapé d’un short de nuit au tissu fin et ma poitrine dissimulée derrière un simple soutien-gorge me firent monter le rouge aux joues. Le savoir juste au-dessus de moi, et surtout si proche de ma quasi-nudité transmua d’une manière irrémissible ma position. Mes fesses se sont campées sur mes talons tandis que mon dos se raidit à l’extrême. Dans le mouvement, l’arrière de mon crâne frôla le menton du jeune homme qui avait eu le réflexe d’esquiver la fulgurance.
— Holà ! Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur ; je pensais que tu m’avais entendu arriver, me dit-il en rigolant joyeusement.
Il poursuivit :
— D’ailleurs, tu as toi aussi un joli coup sous la couture de ton soutif ; tu dois avoir un peu de peau arrachée : il y a un peu de sang.
Embarrassée qu’il puisse m’observer aussi facilement, je lui proposai de nous doucher avant d’appliquer le baume sur nos blessures. D’un signe affirmatif de la tête, chacun de nous alla quérir serviette et vêtements de rechange dans nos tentes respectives. Une fois à l’abri des regards, je me maudis d’avoir été aussi ...
... imprudente. L’ambiance était bon enfant, les gens sympathiques et respectueux, alors pourquoi diable déambulais-je en une tenue aussi légère ? Pourquoi jouer avec le feu ?
Mes poings s’abattirent violemment à deux ou trois reprises sur mes cuisses ; au moins ces coups-là étaient mérités.
J’enfilai la tenue de la veille pour me diriger ensuite en compagnie d’Ozan vers les douches. C’étaient des cabines individuelles dont l’intérieur était suffisamment spacieux pour avoir un endroit où poser nos affaires protégées par un rideau de douche. En fonction de l’heure d’arrivée, l’eau était plus ou moins froide, mais jamais chaude !
J’observais ma silhouette avec compassion tout en suivant du regard l’eau tiède qui s’écoulait sur toute la hauteur de mon corps, trouvant un chemin au travers de tous les obstacles naturels de ma composition. L’essentiel du flot passait par l’entre-deux-seins alors que quelques gouttes perlaient depuis l’extrémité de ma modeste poitrine durcie par le froid. L’onde venait ensuite recouvrir mon ventre pour être ralentie dans son élan par ma courte et entretenue toison pubienne. Une fois l’hourvari passé, le torrent cascadait sur le sol. Au fil des minutes, ma peau redevint plus claire. Je frottais mon corps avec attention, à la recherche de toutes mes douleurs. J’étais heureuse d’être enfin propre et lavée de toute la violence subie la veille, heureuse de l’harmonie de mes formes. Comme chaque matin de festival, je me posais la question : « Pourquoi te ...