La vie de Sophie Fin
Datte: 02/06/2024,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: bymeo75, Source: Literotica
... fait.
- Mais je ne les ai pas sur mon compte!
- Tu fais le chèque, et lundi matin tu vas provisionner ton compte à la banque. Nous le déposons et s'il est sans provision, tu imagines l'engrenage... »
J'étais déçue. Ni la tête de Charles Henri, ni sa confession ne m'avait soulagée. J'étais toujours verte de rage. Sophie me regardait avec un mélange d'adoration et de crainte. Ma rage lui faisait peur, même si elle savait que c'était pour la protéger. Le reste du week-end fut plein d'une tendresse puérile que nous n'avions jamais connue, mais qui nous permis à toutes les deux de passer sur l'évènement.
Je me découvrais vraie femme de pouvoir et j'étais ravie de tenir Charles Henri dans mes rets. A vrai dire, j'étais un peu mal à l'aise avec le chèque de 20 000 Euros, l'argent ne rentrant pas dans mes désirs. J'estimais avoir déjà beaucoup de chance avec un travail qui me passionnait, je n'avais pas besoin d'extorquer de l'argent. Ce fut Sophie qui me poussa à donner ce chèque. Charles Henri n'avait pas rempli l'ordre, aussi nous y inscrivîmes Médecins du Monde et mirent le chèque sous enveloppe, avec le sentiment d'une bien belle action. C'était le début de mes dossiers, celui de Sophie ne comptait pas.
******
Nous connaissant mieux, nous affinions notre relation, à la fois en profondeur mais aussi en largeur. Je rattrapais rapidement mon retard sur Sophie dans l'expression de mes désirs et je la dressais réellement à se comporter comme je le souhaitais. Nous ...
... regrettions l'une comme l'autre le poids de notre travail, mais je sentais que cela nous permettait aussi de ne pas aller trop vite parfois. Je n'étais pas prête à traiter Sophie comme elle en rêvait, de façon aussi continue, mais aussi publique. Je désirais que tout ceci reste dans notre intimité, loin du regard de tous.
Nous nous étions coupées toutes deux de nos amis et de nos familles, ne voulant consacrer le rare temps disponible qu'à nous aimer, moi à l'éduquer, elle à me subir. Internet était d'une aide grandissante dans notre apprentissage, et je prenais plaisir à télécharger des centaines de photos. Nous les regardions ensemble, moins par plaisir voyeuriste que pour imaginer les futurs sévices de ma chienne préférée. Cara lui allait bien, et j'avais commencé à sonder mon notaire pour connaître la possibilité de changer son prénom officiel dans ce nouveau prénom qui nous plaisait et dans lequel elle se reconnaissait aujourd'hui. Il ne s'agissait pas que de symboliques pour nous.
J'avais beaucoup de mal à ne pas mélanger le travail et le plaisir. Comme ne pas contraindre Sophie lorsque nous allions à la boîte. Parfois je le faisais, mais cela restait l'exception. Je voulais qu'elle ait les moyens de réussir, même si pour elle cela ne semblait plus très important! Et la réussite nous souriait.
Grâce à la bienveillance de ma chef de produit, je m'illustrais rapidement et devint la nouvelle star du marketing. Cela n'avait certes pas que des avantages, mais à tout ...