1. La vie de Sophie Fin


    Datte: 02/06/2024, Catégories: Lesbienne Auteur: bymeo75, Source: Literotica

    ... tester Sophie. Comment réagirait elle à la présence d'une autre personne dans ma vie? Serait-elle jalouse, décontenancée, furieuse? Je n'étais pas prête à la perdre aussi à la moindre révolte de sa part Charles Henri n'aurait été qu'un souvenir, médiocre par ailleurs.
    
    Cette fois ci comme dans les autres cas, elle ne dit rien, accepta les choses et se plia à toutes mes demandes. Elle n'approuvait ni ne désapprouvait, j'étais sa maîtresse, je faisais ce que bon me semblait. Il est vrai que je faisais tout pour la rassurer. Je me demandais déjà si elle réagirait de la même façon s'il s'était agi d'une femme, ou d'une esclave? Mais je n'avais envie ni de l'une, ni de l'autre, alors qu'un homme dans mon lit était assez plaisant.
    
    Pour donner le change, j'expliquais que Sophie avait un amour, qu'elle voyait rarement. Il était inconcevable que si jolie elle ne fût pas prise nuit et jour. Nous nous amusions beaucoup aux dépends de Charles Henri, en construisant des absences fictives de mon bel amour. La première fois je l'immobilisais dans sa chambre, en croix sur son lit, avec de quoi ne pas s'ennuyer en terme de contraintes et de sévices. J'adorais l'idée de la savoir juste à côté, et je m'absentais parfois pour lui donner une caresse et lui dire combien je pensais à elle.
    
    La fois suivante j'avais envie de pousser la perversité plus loin, et j'installais Sophie, avant l'arrivée de mon amant occasionnel, bien entravée, au fond d'un placard de la chambre. Je la savais à ...
    ... quelques mètres de moi, je sentais presque son souffle. Cependant la chaleur dans le placard était telle que je ne renouvelais pas l'expérience. La fois d'après, beaucoup plus perversement, j'immobilisais Sophie sous mon lit. Je voulais qu'elle entende et qu'elle sache tout ce qui se passait, nos conversations, ce que je lui demandais, ce que lui pensais m'imposer, alors que je ne l'acceptais que par jeu. Il est vrai que grâce à mon esclave j'avais fait quelques progrès dans l'étendue de mes pratiques sexuelles.
    
    J'étais pleinement heureuse, à pouvoir jouer avec Sophie à des jeux de petite fille, à la contrôler pleinement. Je n'avais d'yeux que pour sa beauté, et à force de me répéter qu'elle me trouvait belle, je me transformais moi-même. Le regard des hommes était édifiant. Celui des femmes aussi, mais je ne savais pas comment le décrypter. Le dessein d'un homme est évident, puisque c'est toujours le même, mais celui d'une femme?
    
    Un samedi de charrette ce fut le drame. Je travaillais à la boîte lorsque je reçu un appel de Sophie en pleurs. Sans réfléchir je rentrais au plus vite, paniquée. Que Sophie pleure, en dehors des pleurs que je lui occasionnais avec sadisme, me tordait les tripes. Je me sentais une âme de lionne à qui on a touché ses petits en rentrant chez nous.
    
    Ma belle amante était affalée par terre dans l'entrée, guettant mes pas. Ses pleurs redoublaient tandis qu'elle essayait de me raconter ce qui lui arrivait. Je remarquais de vilaines ecchymoses autour ...
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