1. La vie de Sophie Fin


    Datte: 02/06/2024, Catégories: Lesbienne Auteur: bymeo75, Source: Literotica

    ... des yeux. Je l'allongeais sur le lit, la massais doucement, attendant que sa respiration se calme. J'appris alors le fin mot de l'histoire. Charles Henri ignorant que je travaillais était venu à l'improviste. Sophie lui avait ouvert, nue comme toujours, et n'ayant pas d'instructions de ma part était restée ainsi devant lui sans savoir quoi faire. Il s'était alors approché et lui avait dit qu'il avait très envie d'elle. Sophie se serait laissée faire si elle avait pensé que c'était mon envie, mais elle avait senti tout de suite que ce n'était pas le cas. Il ne connaissait rien de notre relation, et elle avait refusé. Ce qui avait suivi était hélas bien trop banal. J'étais révoltée, folle de rage. J'étais encore plus irritée de voir Sophie qui voulait s'excuser, alors que ce n'était que la victime. Il allait me le payer et très cher. Pas de doutes.
    
    Je l'appelais sur son portable
    
    « Hello Lydie, comment vas-tu?
    
    - Où es-tu? ma voix était glaciale. Comment pouvait-il garder ce ton badin après la monstruosité qu'il avait faite. Les hommes ne semblaient jamais mesurer à quel point un viol était un acte barbare et inexcusable.
    
    - Au stade, pourquoi me demandes tu cela?
    
    - Pour calculer ton trajet. Tu as 30 minutes pour sonner à la porte. A la 31ème nous sommes au poste de police.
    
    - Attends, attends, comment cela? Elle était d'accord, elle m'a ouvert nue.
    
    - Elle était d'accord, les coups sur son visage tu vas expliquer cela comment? Le déchirement de son sexe aussi? ...
    ... Là je bluffais parce que c'était moi qui était responsable de ce déchirement, tout comme des bleus que Sophie avaient sur les fesses et le dos mais que dans sa brutalité il n'avait pas vus.
    
    - Ecoute on va pas en faire une histoire, je m'excuse.
    
    - Mais si on va faire une histoire, j'ai la déposition des voisins qui ont entendu des cris, j'ai Sophie qui est marquée de partout. Tu vas aller en prison pour quelques années, après tu te chercheras un job de chef de publicité au fond de la Corrèze et tu verras tes enfants une fois par an.
    
    - Tu es sérieuse?
    
    - Il te reste 28 minutes. Et je raccrochais. »
    
    Sophie était soulagée de mon ton, de la rage froide qui montait en moi. Pour la première fois je la protégeais vraiment, elle pouvait se laisser aller. J'appelais mon médecin personnel, qui était devenu un ami, et qui accepta de passer le soir même constater les dégâts. Je pensais pouvoir le diriger vers ce qu'il devait voir et pas le reste. S'il s'amusait à retourner Sophie, j'aurais des réponses un peu embarrassantes à donner. Heureusement nous n'avions pas joué de façon trop excessive ces jours derniers.
    
    Ce n'était plus le Charles Henri conquérant qui sonna à la porte. Je m'esquivais lorsqu'il voulut m'embrasser, le laissant encore plus décontenancé. Sans un mot je m'asseyais à côté de Sophie qui était enveloppée dans un peignoir en soie. Ses cocards étaient vraiment impressionnants et je compris que Charles Henri n'avait pas vraiment réalisé qu'il l'avait frappée ...
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