My blue swedish shoes - Histoires de Sexe

My blue swedish shoes

... ta lance !
— Tes désirs sont des ordres, ma jolie !
— On inverse le cours des choses, cher patron ?
— Profites-en bien ! Car de retour en France, je vais me montrer impitoyable ! Tu seras convoquée toutes les cinq minutes dans mon bureau !
— Pff, tu seras épuisé bien avant moi, mon gros lapin !

Gros lapin, moi ? Le respect se perd ! Je vais me faire un plaisir de lui expliquer qui est l’homme, le mâle qui se doit de faire jouir la femme qui est dans ses bras !

Après plusieurs jouissances, avant de nous endormir, nous avons continué à faire quelques agaceries. Puis, la journée ayant été rude, nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre. Avant de sombrer, Rachel murmure :

— J’aime bien me sentir en sécurité contre toi…
— Raison de plus pour renouveler cette sécurité…
— Quand nous serons rentrés, ça va être difficile…
— Je trouverai toujours un moyen ! Si tu es d’accord, bien sûr…

Elle se blottit un peu plus contre moi :

— Ça peut se faire…

Je l’embrasse sur le front, puis la nuit nous engloutit.

Au petit matin, j’ouvre un œil le premier. Rachel dort toujours paisiblement, elle est adorable dans son sommeil. Peu après, elle se réveille, puis elle rougit. Je la capture dans mes bras pour la couvrir de baisers. Elle se laisse faire, en murmurant :

— Ça, c’est du réveil…

Je continue de l’embrasser tout en la caressant. Puis je me fige, mon visage par-dessus le sien, je lui dis simplement :

— Merci.
— Euh, pourquoi tu me dis merci ...

... ?
— Merci pour toi, pour cette nuit…

Sa bouche se crispe un peu :

— Je ne sais pas si…
— Ce fut une très bonne chose et j’espère que ce n’est que le début.

Puis je recommence à la couvrir de baisers et de la caresser de la tête aux pieds, ce qui l’amuse beaucoup. Elle se retourne de sa propre initiative afin que son côté pile puisse bénéficier de mon ardeur.

Un peu plus tard, nous prenons le petit-déjeuner au lit. Incidemment, je lui demande :

— Au fait, tu sais pourquoi tu te prénommes Rachel ? C’est très biblique, non ?
— Il paraît que ça veut dire « brebis » en hébreu. Mes parents sont très croyants. Nous avons tous récupéré un prénom très ancien.
— Nous, c’est-à-dire combien ?
— Nous sept.

Sept enfants ? Soit une famille de neuf personnes. Je m’exclame :

— Houlà, famille nombreuse !
— Eh oui ! Et c’est moi la brebis galeuse de la famille !
— Comment ça ?

Elle explique d’une façon amusée :

— Après Augustin, je me suis remariée avec un mécréant, j’aurais dû rester veuve jusqu’à la fin de mes jours, en repentance !
— Outch ! Que dirait ta famille si elle nous voyait !
— Que nous allons définitivement brûler en enfer !

Rien que ça ? Je module :

— Je te rappelle que je suis célibataire… ça compte un peu, non ?
— Alors tu auras droit au purgatoire. Mais nous ne serons pas ensemble puisque je serais en train de rôtir dans les flammes éternelles.
— Ah oui, c’est vrai… Ah, c’est con…
— Qu’est-ce qui est con ?

J’explique l’idée que j’ai ...