My blue swedish shoes
Datte: 16/05/2024,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
hotel,
caresses,
Oral
pénétratio,
occasion,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... ?
— Sachez qu’il fait chaud dans un avion, donc évitez de vêtir comme un Esquimau ! Ma voiture possède aussi un bon chauffage. Prévoyez simplement un bon manteau, mais nous n’aurons pas souvent l’occasion de mettre vraiment le nez dehors. De plus, il paraît que là-bas, il fait assez doux, sans vent.
Jeudi matin, nous partons tous les deux vers Orly. Chemin faisant, nous discutons d’un peu de tous et de rien. Je constate que ma passagère se décrispe lentement mais sûrement. Je finis par en savoir un peu plus sur elle.
Tout en visitant l’aéroport, Rachel s’extasie :
— On m’avait dit que c’était à visiter, mais j’ignorais à quel point !
— Orly est une petite vitrine du savoir-faire français, et comme la plupart des visiteurs fortunés transitent par ici, autant en profiter pour leur montrer la qualitémade in France. À ce propos, on parle de construire une aile sud qui serait carrément une grande galerie commerciale.
— Comme les Galeries Lafayette ?
— Oui, la même chose, mais dans un genre différent.
Rachel est étonnée du luxe régnant dans l’avion. Oui, ce mode de transport est élitiste, surtout pour ce genre de destination, c’est-à-dire un pays nordique peu touristique et fréquenté par des hommes d’affaires. Peut-être que si nous étions en direction du soleil, le confort serait un peu moindre…
— Je constate que c’est la première fois que vous mettez les pieds dans un avion. Pourtant, il me semble avoir lu dans votre dossier que vous avez vécu dans divers ...
... pays.
— On peut se déplacer par le train, vous savez… ou par le bateau.
— Je n’en doute point !
Durant le voyage, j’en sais un peu plus sur ma nouvelle collaboratrice. Comme il y a peu de monde dans l’avion, il n’y a pas d’oreille indiscrète à proximité. De plus, j’ai la faculté d’inspirer confiance et il n’est pas rare qu’on se confie à moi. J’ai la réputation d’écouter et surtout de garder pour moi ce qu’on m’a révélé. C’est une fois de plus le cas avec Rachel.
Bien qu’elle n’ait pas encore trente ans, elle en est à son second mariage. Le premier n’a pas duré deux ans, violemment interrompu par un accident de voiture, son défunt mari étant commercial et circulait beaucoup. Son second mari est un fonctionnaire pantouflard qui ne risque pas ce genre de mésaventure. Mais on ne peut pas dire que ce soit la joie dans le ménage.
Rachel soupire :
— Oui, je sais, j’ai fait une bêtise en choisissant un homme très différent de mon premier mari, presque son opposé.
— Vous ne vouliez pas revivre la même chose ?
— Peut-être que oui… Mais maintenant, avec le recul, j’aurais dû épouser quelqu’un d’autre. D’accord, Roger est reposant, calme, voire routinier, mais trop, c’est trop : aucune surprise, aucune étincelle, tout est réglé comme du papier à musique.
— Tandis que votre premier mari était plus… comment dire… vivant, imprévisible ?
— Oui, il était imprévisible, mais toujours dans le bon sens…
Elle devient nostalgique :
— Parfois, Augustin était impossible ! Mais il ...