Gully Waer et Lil-y Puthe
Datte: 15/05/2024,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
pénétratio,
délire,
Humour
fantastiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... écartées bassin offert, elle se laissait lécher jusqu’à l’orgasme.
Mais tout n’était pas aussi simple. Il était impossible pour Lily d’aller aux toilettes, par exemple, et Gérard dut acheter un petit pot de chambre pour bébé qu’il devait régulièrement vider et nettoyer. Pareil pour la toilette, qu’elle faisait en grimpant sur l’évier, toujours à l’aide d’une chaise. Là, elle pouvait facilement atteindre et manipuler les robinets. Mais il fallut aussi acheter une brosse à dents de bébé et des couches pour les périodes de règles. Au final, ils parvenaient assez bien, à force d’astuces, à surmonter ce handicap inattendu. Pour occuper ses longues journées de solitude, Lily faisait de son mieux pour participer à la résolution du problème en noircissant quantité de demi-feuilles de calculs qu’elle expliquait à Gérard quand il rentrait.
Les travaux allaient bon train et Gérard repartait sur de nouvelles bases. La seconde machine ne ressemblerait pas totalement à la première, il s’agissait là de fournir suffisamment d’énergie de manière uniforme pour que les électrons sautent une couche et retrouvent leur position initiale. Le chercheur s’était basé sur le concept du tube néon qui utilise ce procédé. On fait sauter une couche à un électron du gaz néon en lui fournissant beaucoup d’énergie et, quand il retombe à sa place d’origine, il restitue cette énergie sous forme de lumière. L’engin possédait donc deux puissants « ballasts » censés créer un plasma dans lequel baignerait ...
... l’objet à agrandir et, dans un second temps, une décharge électrique très brève, de peu d’intensité mais d’une tension très élevée, un peu comme la foudre, viendrait provoquer le déclic nécessaire.
On refit des essais avec la première machine, d’une part parce qu’il fallait des objets rétrécis en quantité, ensuite pour mesurer la quantité d’énergie fournie dans un sens pour restituer exactement la même dans l’autre sens. Ils explosèrent des kilos d’oranges. Au bout de trois mois, Gérard était désespéré. Ça ne fonctionnait pas et la pauvre Lily n’était pas près de retrouver sa taille normale. Elle suivait les travaux par son mentor interposé et réfléchissait avec lui longuement le soir. Elle noircissait toujours des feuilles de calculs et les donnait à son presque amant le soir. Le lendemain, le responsable de labo sortait les feuillets de sa poche et les soumettait à ses collègues :
— Tenez, Lily m’a écrit. Toujours des soucis familiaux mais je la tiens au courant. Si on essayait ses suggestions…
— Mais pourquoi diable écrit-elle si petit, râlaient les collègues ? Il va nous falloir des lunettes-loupes !
De son côté, contrainte à l’inaction, Lily n’en pouvait plus. Il y avait des semaines qu’elle était enfermée dans l’appartement de Gérard, des semaines qu’il fallait qu’elle passe des matinées cachée dans le fond de la penderie pendant que la femme de ménage faisait l’entretien. Elle avait soif de grand air, de soleil et d’espace. L’été commençait et on savait qu’il ...