1. Gully Waer et Lil-y Puthe


    Datte: 15/05/2024, Catégories: fh, Collègues / Travail pénétratio, délire, Humour fantastiq, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... corps nu de sa collègue, c’était une première, et son comportement de pudeur lui sembla très inhabituel. Ce qu’il en avait vu l’avait chaviré. Il la trouvait belle, très belle, même. Ce corps harmonieux, ces seins, ces fesses… Il rougit et se mit à bander, réaction également tout aussi inhabituelle qui le plongea dans la perplexité. La petite bonne femme tirait des bouts de vêtements et finit par se couvrir intégralement avec sa seule petite culotte.
    
    — Bon, tu peux te retourner. Dis-moi ce qui est arrivé, explique, vite…
    — Eh bien…, nous avons réussi…
    — C’est-à-dire ?
    — L’orange est réduite de moitié, c’est toi qui avais raison…
    — D’accord mais pour moi ?
    — Euh… Il semble que les lasers étaient étalonnés sur les atomes de matière organique, le cas de l’orange, alors… quand tu es entrée… par là… au mauvais moment…
    — Tu veux dire… C’est bien ce que je comprends ?
    — Je crois, oui. En même temps, c’est fantastique, Lily. Tu te rends compte ? Tu es vivante, normale et tout… Enfin normale… Disons pareille qu’avant mais réduite de moitié…
    — Nom de dieu de bordel de putain de merde ! Gérard, excuse-moi mais… Mets-toi à ma place ! Je suis foutue… Je n’ai plus qu’à…
    — Lily ! Attends, arrête. J’en suis responsable aussi, j’aurais dû contrôler…
    — Arrête aussi Gérard. Si le patron de recherche doit aussi contrôler les portes, alors il n’y a plus de recherche possible ni de chercheurs. Peu importe le coupable, la question est : comment je vais vivre comme ça ?
    — Bien sûr, ...
    ... Lily, je ne te laisserai pas tomber, je vais m’occuper de toi. D’abord, je vais te mettre à l’abri des autres. Je vais t’emmener chez toi. Et puis on va réfléchir et on va sûrement trouver une solution… Merde, on n’est pas des cons, tout de même. Quand on vient de réussir ce qu’on vient de faire…
    — Oui… Non, pas chez moi.
    — Pourquoi ?
    — J’ai un chat, il va me bouffer…
    — Un chat ? Toi ?
    — Ben oui, une pauvre bête que j’ai trouvée dans la neige et dans le froid, un petit égaré qui avait perdu sa mère. Je ne pouvais pas le laisser crever.
    — Bon alors je t’emmène chez moi.
    
    Gérard ramassa les vêtements, les roula en paquet et installa Lily au milieu. Il jeta les gobelets et épongea le sol. Lily pensait à sa place et lui commandait tous ces actes du quotidien dont il ignorait presque tout. Il mit son manteau, prit celui de Lily et porta tout cela vers son appartement.
    
    — Ce que tu es lourde ! Pas grosse mais lourde.
    — Ça mon vieux, c’était dans le protocole de l’expérience.
    — Oui je sais, mais il n’était pas prévu que je te porte.
    
    Il posa le tout sur le lit et courut retrouver les autres. On le trouva distrait, un peu bizarre, pas aussi satisfait qu’on pouvait s’y attendre. Il but une flûte de champagne, on lui réclama un discours, il s’exécuta :
    
    — Nous avons atteint un objectif fantastique : modifier la structure de la matière. C’est très bien, une grande victoire scientifique. Mais… Mais cette victoire doit, pour l’instant, rester absolument, TO-TA-LE-MENT ...
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