1. Gully Waer et Lil-y Puthe


    Datte: 15/05/2024, Catégories: fh, Collègues / Travail pénétratio, délire, Humour fantastiq, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... prodigieuse intelligence guida ses actes, prenant le relais d’une conscience ébranlée. Il récupéra prestement l’orange et la tendit à ses collaborateurs accourus qui s’apprêtaient à envahir le local.
    
    — Allez la peser, mais à vue de nez ça me paraît conforme. Et puis pause pour tout le monde, on se retrouve dans la salle de détente pour boire un coup. Sortez le champagne !
    
    On ne se le fit pas dire deux fois, et la joyeuse troupe disparut. Gérard ferma la porte et se retourna, comme si un sac de ciment venait de lui tomber sur les épaules. Il fit le tour de la machine et s’approcha de l’autre porte, la coupable qui n’était pas verrouillée. Par terre, il y avait un tas de vêtements, deux gobelets de café renversés. Et au milieu, à demi assise contre la porte, Lily qui gémissait doucement, essayant de revenir à elle après ce terrible flash. Recouvrant progressivement la vue, elle aperçut Gérard ou sa silhouette, mais complètement déformé, très grand, gigantesque même. Gérard se pencha vers le petit être qui gisait au milieu des vêtements.
    
    — Lily ? Lily, ça va ? Co… Comment te sens-tu ?
    
    Ses neurones tournaient à toute allure, mais pour la première fois de sa vie aucune réponse ne venait, c’était un peu le trou noir ! Devant ses yeux ébahis, Lily émergeait lentement du choc subi et commençait à bouger, à ouvrir les yeux. Lily, certes… Mais une Lily de la taille d’une poupée ! Elle devait mesurer à peu près quatre-vingts centimètres. Il y avait fort à parier qu’elle ...
    ... pesait toujours le même poids… Tous les jurons de la Terre n’auraient pas suffi à exprimer l’état dans lequel il se trouvait. La boulette du siècle, le truc qui peut vous briser définitivement. Dans quel merdier était-il ! Certainement que la faute en revenait d’abord à celui qui n’avait pas verrouillé cette porte, ensuite à Lily qui l’avait emprunté alors qu’elle savait très bien où elle menait. Mais c’était lui le responsable de l’expérience, lui qu’on allait incriminer. De plus, il était un peu gêné, parce que Lily était nue comme au jour de sa naissance, s’extirpant de vêtements deux fois trop grands. Il insista :
    
    — Lily, comment te sens-tu ? Lily, parle-moi…
    — Que veux-tu que je te dise ? Je ne sais pas ce qui m’est arrivé, répondit une voix faible.
    — Ah, dieu du ciel, tu es en bonne santé.
    — Pas vraiment, non, j’ai mal au crâne et des troubles de la vision. Je te vois immense…
    — C’est normal. Enfin, il y a de la logique là-dedans, je t’expliquerai…
    — Mais c’est quoi tout ce bordel ici, ces chiffons… Mais… Mais ce sont mes vêtements… Mais… Je… Je suis à poil ! ! Mon dieu, qu’est-ce qui se passe ? Gérard, retourne-toi !
    
    Gérard obéit en rougissant. Son obsession scientifique l’avait jusque-là fait passer à côté de la vie « normale ». Les femmes, il en ignorait tout, sinon la définition du dictionnaire. Et celles qu’il connaissait étaient des « scientifiques », comme lui, une espèce asexuée qui ne pensait qu’à la recherche. Soudain, il venait de découvrir le joli ...
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