Gully Waer et Lil-y Puthe
Datte: 15/05/2024,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
pénétratio,
délire,
Humour
fantastiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... convoqué à Oslo par son financeur, qui lui imposa sa présence lors de la remise à taille normale du chat. Impossible de refuser à celui qui paye. Ainsi, le jour venu, une noria d’hélicoptères déchargea des dizaines d’hommes en armes sur l’île, déjà naturellement protégée. Puis un gros appareil atterrit, avec hommes en costumes sombres, larbins déroulant un tapis, pour un émir en costume traditionnel et grosses lunettes noires. Il visita ce qu’il appela son œuvre, et réclama la démonstration par interprète interposé.
On apporta le chat avec une petite gamelle pour le faire tenir tranquille et on enclencha le processus. La lumière augmenta, le plasma se forma, le chat s’affola et pouf ! Un matou hébété et hérissé remplaça le chat miniature, la petite gamelle débordait d’une pâtée elle aussi doublée. L’émir semblait très content et fit ses commentaires : avec un seul avion, on pourrait transporter des centaines d’hommes. L’imbécile n’avait rien compris, puisque les hommes, même rétrécis de moitié, pèseraient toujours le même poids et la capacité de l’avion serait atteinte de la même façon qu’avec des soldats de taille normale. L’émir parti, Gérard était dépité, tenant dans ses bras le chat qui l’avait bien reconnu. Il porta l’animal à Lily qui fut renversée d’un coup de tête affectueux et il le ramena dans l’autre appartement. Puis ils discutèrent.
Ainsi, depuis le début, ses recherches n’intéressaient que pour faire de nouvelles guerres. Hélas, c’était le lot de bien ...
... des découvertes que de servir la folie destructrice des hommes. De là à dériver une sorte de canon qui réduirait les soldats ennemis, il n’y avait pas loin. Ou de faire une armée de « poupées » qui pourrait s’introduire partout sans être repérée. Il ne fallait pas que cette découverte, fondamentale pour la science, devienne une arme, d’autant qu’au bout de l’expérience il y avait la possibilité de créer un trou noir, bien plus redoutable que la bombe atomique. C’était la disparition de la Terre assurée ! Sans Gérard et ses phénoménales capacités de calcul et de création, les autres seraient incapables de reconstituer le procédé. Il fallait donc le détruire. Mais auparavant, il fallait redonner sa taille normale à Lily. Ils préparèrent leur scénario avec soin. Prétextant un appel de l’émir qui voulait le voir une dernière fois avant de retourner dans son pays, pour les suites à donner aux recherches, Gérard réserva un hélicoptère pour le lendemain matin, direction Oslo.
Vers une heure, il porta Lily jusqu’au laboratoire et, les mains moites et tremblantes, il lança le processus d’agrandissement. Gérard, en scientifique athée, ne croyant qu’en la science, n’avait jamais prié. Il le fit tant que dura la montée en puissance. Puis ce fut le flash, ou plutôt le trou noir. Quand ses yeux se réhabituèrent à l’éclairage normal, il vit Lily à genoux, s’ébrouant et se frottant les yeux, nue, belle, grande… Il ouvrit la porte, elle courut vers lui et se jeta dans ses bras. Tout allait ...