Préparatif et départ pour l’Érinland
Datte: 08/05/2024,
Catégories:
fh,
couple,
cocus,
enceinte,
vengeance,
dispute,
Masturbation
Oral
69,
fgode,
pénétratio,
historique,
historiqu,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... ainsi inauguré, las, ils entendent des jardiniers qui les font se réajuster promptement et, dernière touche, il lui essuie le visage avec son mouchoir. Ils se murmurent quelques mots doux. Ils sortent dignement, bien décidés à reprendre ce tête-à-tête si fâcheusement interrompu.
Si pour Léonore et Louis-Auguste les choses évoluent plutôt favorablement, pour la comtesse Patricia de Swordfish et Audrey, maintenant chevalière Des Dombes, il n’en est pas de même. Pour cette dernière, malgré la bonne volonté qu’elle et Monsieur de La Tiémont ont mise, elle n’est pas enceinte et surtout elle ne peut plus faire avec son amant ce qu’il faut pour y parvenir, car pour éviter esclandre, elle doit interrompre ses relations avec lui. Marie-Amélie, la femme d’icelui, menace de faire scandale si ces rapprochements se poursuivent. Cela lui manque grandement. De plus, il est évident que l’épouse s’arrange pour la garder à l’œil.
Quant à Patricia, en dépit de ses visites hebdomadaires et quelques fois bihebdomadaires à son époux, il continue d’une manière qu’elle ne comprend pas à lui battre froid et de lui reprocher de l’avoir rejoint. Pourtant elle ne ménage pas sa peine et ses aguicheries pour l’amadouer et le rendre plus compréhensif et plus tendre. Rien n’y fait. Elle finit par en éprouver du ressentiment, d’autant que Monsieur de La Tiémont, ne pouvant l’accompagner du fait de ses obligations, la fait escorter pour ses déplacements par l’ex-soldat Lucien Brindacier. Cela ne ...
... manque pas de lui rappeler les « sacrifices » qu’elle a consentis pour retrouver son cher et si peu tendre mari.
Un jour qu’il se montre particulièrement acrimonieux, la traitant d’écervelée ne pensant pas plus loin que le bout de son nez. Elle réplique :
— C’est par amour que j’ai désiré vous rejoindre. Nombre d’hommes apprécieraient que leur femme leur donne, ainsi, la preuve de leur attachement. Montrant qu’elles préfèrent être à leurs côtés plutôt que chacun se morfonde à des centaines de lieues l’un de l’autre.
Rien n’y fait. Exaspérée, elle lance :
— Nombreux seraient les hommes heureux de me tenir dans leur bras et seul celui qui le pourrait s’y refuse pour des raisons qui n’en sont pas. Certes, vos officiers n’ont point vu leur femme prendre le risque de les rejoindre. Cela doit être dû à leur manque de courage, à leur manque d’amour, à leur contentement d’en être délivrées, ou un peu de chaque. Alors pourquoi refusez-vous de faire votre devoir de mari, alors que hors votre obstination, rien ne s’y oppose sérieusement ?
— Vous parlez de devoir d’époux, alors que je suis prisonnier. Mon premier devoir doit être mon pays. Je dois me montrer solidaire de mes officiers. Pas batifoler avec mon épouse, qui place au même plan sa petite personne et la Patrie.
— Je ne me place pas sur le même plan. L’amour de la Patrie n’empêche aucunement l’amour de son conjoint. Ils ne s’excluent pas, mais se complètent. Si l’un bannit l’autre, c’est que l’on a le cœur bien étroit. ...