1. Préparatif et départ pour l’Érinland


    Datte: 08/05/2024, Catégories: fh, couple, cocus, enceinte, vengeance, dispute, Masturbation Oral 69, fgode, pénétratio, historique, historiqu, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... navire en partance, arguant qu’il n’est pas sûr. Elle fait ressortir qu’il n’est pas bien armé pour se défendre et que son état n’est pas très engageant. Elle vante les qualités du second. Celui-ci doit partir quelques jours plus tard et faire partie d’un convoi escorté. Avec les retards inévitables dus à la constitution du convoi, puis au mauvais temps, c’est presque un mois après l’envoi de son courrier que sa belle-fille peut embarquer.
    
    À la réception de la missive de sa mère, le comte avertit sa maîtresse et son mari de l’arrivée de son épouse. Il est décidé qu’Audrey part incontinent vers le domaine de ses cousins. Connaissant l’insécurité qu’il peut régner sur les chemins, les deux hommes décident de la faire escorter par un peloton d’une demi-douzaine de cavaliers de la compagnie de son époux. Tous trois font grise mine, sans compter la camériste de Madame que la perspective de plus d’une semaine à cheval ne réjouit guère. Elle ne retrouve le moral que quand il est décidé qu’une voiture sera de l’expédition et qu’elle pourra y prendre place à son gré. Sa maîtresse pouvant également y monter, elle sera plutôt confortable.
    
    Lorsque Marie-Amélie débarque, la Glaisane est partie depuis quasi un mois. En sus du délai de son embarquement, son voyage fut particulièrement difficile. Il y a eu du gros temps presque en permanence. Le convoi en a été quelque éparpillé. Des frégates tanibrinques en ont profité pour le harceler. Un navire à la traîne a été coulé, avant que ...
    ... des vaisseaux d’escorte ne puissent intervenir. Bref, une traversée mouvementée. La jeune femme a cru mourir… surtout à cause du mal de mer. Même le bruit de la canonnade ne l’a pas sortie de sa torpeur nauséeuse. Quand son mari vient l’accueillir au port. C’est une somnambule qu’il découvre, le visage défait, titubante, habillée à la diable, les cheveux à peine coiffés. Ce n’est qu’au bout d’une bonne demi-heure qu’elle reprend du poil de la bête, assise, chez son époux, sur un siège qui ne tangue pas.
    
    — Ha ! Cela fait du bien de sentir la terre ferme sous ses pieds.
    — Je constate avec plaisir que vous reprenez des couleurs. Non que je me plaigne de vous voir, mais pourquoi diantre avez-vous entrepris cette traversée périlleuse.
    — La chevalière des Dombes l’a bien entreprise pour suivre son époux.
    
    Elle s’est retenue de dire« et surtout son amant comme lorsqu’elle est venue de Glaiseterre ».
    
    — C’était pour retrouver de la famille pour laquelle elle s’inquiétait, et surtout, la saison n’était point la même.
    — Et alors cette famille ?
    — D’après les courriers envoyés à son époux, il y a des mauvaises nouvelles, mais aussi des bonnes. Pour avoir plus de détail, il vous les faudra demander au chevalier.
    — Est-elle encore auprès de sa famille ?
    — Oui da.
    
    Marie-Amélie ne questionne pas plus avant sur Audrey. Elle subodore qu’elle et son mari ont dû fricoter, mais elle ne peut en être certaine. Elle essaiera de se renseigner discrètement. Enfin, elle est partie. ...
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