1. Préparatif et départ pour l’Érinland


    Datte: 08/05/2024, Catégories: fh, couple, cocus, enceinte, vengeance, dispute, Masturbation Oral 69, fgode, pénétratio, historique, historiqu, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... faut que nous nous revoyions.
    — Quand mon service le permettra, ce sera avec le plus grand plaisir, mais il ne faudra pas oublier ton devoir d’épouse.
    — Ben ! … Pourquoi ?
    — Pourquoi ! Parce que si d’aventure ton ventre s’arrondit, cela évitera à ton cocu de mari de se poser des questions inopportunes.
    — Pour sûr, tu as raison. Le problème, c’est qu’Enguerrand ne peut pas souvent. D’autre part, il s’absente rarement aussi longtemps et je ne puis envoyer les servantes au diable à chaque fois.
    — Je te vois aller au château le matin de temps en temps.
    — Oui. Les servantes ou moi pour y livrer des œufs, du lait, des volailles, du beurre et différentes autres choses.
    — J’habite la petite maison près de l’entrée du parc. Si je suis là, je mets un linge blanc à la fenêtre et laisse la porte de l’arrière ouverte. De ton côté, quand tu penses venir, pose quelque chose de visible à côté de la porte ou à une fenêtre. Que j’essaie de m’arranger ! Il y a deux jours où je dois accompagner la comtesse Glaisane. Les mardis et vendredis, nous ne rentrons qu’après midi.
    — Si je pose un pot blanc à la fenêtre à droite de la porte, cela voudra dire que ce sera moi qui le lendemain matin irai au château. S’il n’y en a pas ou d’une autre couleur, ce sera une servante ou qu’il n’y a pas de livraison, mais il peut y avoir des changements de dernière minute. Dans un sens comme dans l’autre.
    — Nous prendrons ce qui se présentera quand cela se présentera.
    
    De ce jour, la belle Hélène ...
    ... envoie beaucoup moins souvent ses servantes. En revanche, elle met souventes fois plus longtemps à faire ses livraisons.
    
    Seule Marie-Amélie se morfond un peu. L’absence de son mari lui pèse, d’autant plus qu’elle a sous les yeux Léonore qui rayonne. Elle fait contre mauvaise fortune bon cœur. Il faut bien.
    
    Lorsqu’elle apprend que la chevalière des Dombes a accompagné son mari et que ledit mari appartient à l’expédition de son époux, elle prend mal la chose, même s’il est dit qu’elle est partie pour voir de la famille installée en Érinlande, pour laquelle elle se montre fort inquiète. Elle est persuadée que ce n’est que prétexte pour retrouver Henri et se faire engrosser. Après quelques jours à trépigner et remâcher son amertume, elle décide de rejoindre son époux. Malgré les conseils de prudence, lui soulignant que la mauvaise saison arrive et que les croisières glaisanes peuvent intercepter son navire, elle persiste. Même les craintes affichées de ses parents et de sa belle-mère ne réussissent pas à la dissuader. Cette dernière craint surtout le scandale, car comme Marie-Amélie, elle subodore que la famille d’Audrey n’est que prétexte, pour cacher les retrouvailles des amants. Aussi, dès les premières velléités de départ de sa belle-fille, envoie-t-elle une lettre à son fils l’avertissant de la chose. Cela fait, elle s’ingénie, le plus discrètement possible à retarder le départ d’icelle. Sa plus belle réussite en ce domaine est de l’empêcher de s’embarquer sur le premier ...
«12...202122...31»