Potes de foot - Histoires de Sexe

Potes de foot

... aurions pu jouer à Blanche-Neige et les sept footeux ! Sachant que ce dernier mot peut revêtir deux significations selon qu’on l’écrit avec deux O ou OU…

De retour à sa place, toujours debout et assurément aguichante, mon aguichante femme se lance dans un petit discours :

— Pour les surprises, ce sera tout pour ce soir, Messieurs. Vous étiez tous punis pour avoir dit des horreurs sur mon compte, même si certains d’entre vous ont été plus sages et plus courtois. Je suppose que vous vous souviendrez longtemps de ce soir où vous avez pu tout voir, sans rien toucher, ou si peu. Et j’espère bien que vous ferez plein de rêves très humides en pensant à moi lors de vos prochaines nuits !

Une fois de plus, Pierrot répond le premier :

— Ah ça, on va tous se souvenir de ce soir ! J’avais déjà envie de baiser avec toi, mais à partir de maintenant, j’ai une furieuse envie de baiser avec toi ! Je sens que je vais souvent me palucher en pensant à toi, à tes nichons, à ton cul, à ta chatte !
— Tu m’en vois ravie, Pierrot ! Même si tu manques de diplomatie pour parler aux Dames. Mais il ne serait pas idiot que toute ton énergie profite à une autre femme que moi.

La réponse fuse aussitôt :

— À côté de toi, les autres femmes me semblent bien fades !
— Merci, Pierrot, ça fait plaisir à entendre. Ça doit bien exister quelque part une femme un peu comme moi, non ?
— Gaulée comme toi, vicieuse et joueuse comme toi ? Eh, pas facile à trouver !

Mains sur les hanches, ma ...

... femme fait remarquer :

— Si tu cherches l’exclusivité, une femme vicieuse, ce n’est pas le top…
— Vaut mieux être à plusieurs sur un bon coup que seul sur un mauvais !
— Vu comme ça…

Martial prend à son tour la parole :

— En tout cas, moi aussi, je ne vais pas oublier cette soirée. Mon seul regret est de n’avoir pas pu m’occuper plus tôt de ta somptueuse poitrine !

Coquine et sadique, ma femme réplique en soupesant ostensiblement ses seins et en les faisant légèrement osciller de haut en bas :

— Ça te donne envie, n’est-ce pas ?
— Oh que oui !
— Eh bien, on zieute, on ne touche pas, ce sera ta punition pour aujourd’hui.

Intrigué, Martial demande :

— Pour aujourd’hui ? Dois-je comprendre que… que je pourrais avoir droit à une autre surprise plus tard ?
— Si je te dis oui, ce ne sera plus une surprise.
— Rhaa, t’es sadique dans ton genre, Vivianne !
— Ne jamais réveiller l’eau qui dort.

Ce n’est pas faux…

Après quelques palabres, la soirée s’est terminée, nos invités ayant compris qu’il était sage de ne pas s’attarder. Quant à moi, ma punition fut de dormir auprès d’une femme qui ne voulut pas que je lui fasse l’amour alors que j’en mourais d’envie.

C’est partie remise pour demain, je l’espère.

Nous verrons comment les choses se passeront les prochains jours, chaque chose en son temps. Je tourne et je retourne ce qui s’est passé lors de ce fameux soir. Peut-être que ce repas fut une exception. Peut-être qu’il marquera un début. Peut-être ...