Livré - Histoires de Sexe

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... pieds. J'apprenais de nouveaux gestes, de nouvelles attitudes, à faire attention à ne pas m'abimer les mains par exemple. A me regarder dans la glace pour vérifier mes sourcils. Même ma façon de me tenir était maintenant contrôlée. Je n'avais plus le droit de croiser les jambes en aucune circonstance, devant les garder bien serrées. Assis je devais garder mon dos bien droit, et le cou étiré. Au bout de quelques semaines ce devint une habitude qui me procurait une certaine fatigue musculaire. Je rêvais d'un bon bain chaud, d'une nuit confortable, d'un repas pantagruélique. Mais tout ceci m'était interdit, et cela m'excitait qu'il en soit ainsi. Pour aller encore plus loin, je du ne plus acheter que des déodorants féminins, et Elle m'imposa de mettre du parfum féminin. Elle choisit Trésor. Sentir cette odeur sur moi était très particulier. Je ne comprenais pas ce que ma Maîtresse désirait de moi, mais je dois avouer que je me posais de moins en moins de questions. Je sentais mon esprit engourdi et je consacrais toute ma lucidité à essayer d'accomplir mon travail au bureau sans me faire remarquer.

Je n'avais jamais le temps de rentrer dans une routine, de nouveaux ordres tombaient, j'étais à chaque fois surpris de l'énergie et du temps qu'Elle me consacrait, n'étais je pas là pour La servir. Mais pas une seule fois je ne pus émettre la moindre question. Cette fois-ci Elle m'indiqua que comme toutes femelles j'avais mes règles, pendant 5 jours je devais porter en permanence ...

... un tampon dans le cul et un protège culotte, à changer 4 à 6 fois par jour. J'étais gêné le premier jour au boulot avec cette protection entre les jambes, et ces tampons que je devais mettre dans mon manteau, en allant les changer régulièrement. Je touchais du doigt la lourdeur de cette contrainte. Il me fallut deux ou trois cycles pour m'y habituer complètement, même quand je devais faire mon sport. Je me sentais tellement plus vulnérable, il est vrai que j'avais atteint une perte de poids de 20 kg, et je me sentais ainsi fluet.

Pour fêter ce palier, ma Directrice me fit livrer un corset à ma taille. Enfin, pas vraiment à ma taille, mais c'était le but du jeu. Noir en satin, il montait très haut jusque sur mes seins, et 6 jarretières tenaient les bas blancs qui ne me quittaient plus la journée. L'objet était à la fois menaçant et très beau. J'eu du mal à le mettre, puis à le serrer tout seul, sentant comme une main m'envelopper. La sensation était là encore curieuse, agréable. Suivant ses instructions, je passais ma première semaine à m'y habituer, passant chaque jour une heure de plus que la veille à le porter, et à le serrer un peu plus. Puis je dus dormir avec, utilisant pour la première fois mes chemises de nuit à dentelle. Cette sensation m'excitait, j'avais envie de me caresser, de jouir, je bandais sans discontinuer maintenant, privé d'éjaculation depuis plusieurs mois, vivant dans une fièvre sexuelle perpétuelle.

Ma Protectrice le sentit Elle? Sans doute puisque ...