Livré
Datte: 29/04/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bymeo75, Source: Literotica
... fauteuils du même tissu, avec de gros coussin moelleux. Un Gabbeh réchauffait l'atmosphère avec ses teintes rougeoyantes. Seul détail incongru, mais qui me rassura, une croix de saint André était fixée au mur en face du canapé, pouvant être masquée par un rideau. Elle était magnifique, faite de poutres épaisses, peinte en or et rouge, à la fois menaçante, mais aussi rassurante par sa solidité.
« Nu » L'ordre sec claqua dans sa bouche, m'obligeant à sortir de ma torpeur. J'enlevais mes vêtements aussi vite que possible. La jeune fille les prit, les mis dans un sac poubelle, je croisais mes mains dans le dos, écartant les jambes, comme j'avais appris à le faire en position d'attente. Celle-ci fut très courte, la jeune femme m'intima l'ordre de me mettre contre la croix, dos à celle-ci. Mes bras étirés vers le haut furent fixés par des attaches en cuir, de même pour mes jambes. La traction était douloureuse, je me mettais sur la pointe des pieds pour me soulager. Voilà, je ne pouvais plus rien faire, sinon attendre. Détailler un peu plus la pièce, le bureau en merisier sur lequel trônaient quelques photos. Je crus deviner ma Maitresse avec deux enfants, aurait-elle ainsi d'autres descendants? Mes yeux se fermaient, plus de lassitude et de souffrance que de réelle envie de dormir. Je repassais le film de cette dernière année, de ce premier contact sur un site de rencontre. C'est Elle qui avait remarqué mon profil, ma recherche d'absolu. C'est Elle qui avait tout dirigé, ...
... jusqu'à prendre possession du moindre aspect de ma vie, pour m'amener ici, à sa merci. Définitivement, je l'espérais, en le craignant, tant je ne savais pas la signification que cela pouvait prendre. Elle ne me l'avait jamais explicité.
2.
Je ne mesurais pas le temps qui s'écoulait, les rideaux avaient été tirés, la lumière était faible. De façon irrégulière la jeune fille revenait vers moi, sans jamais un mot, venant simplement ajouter à ma situation difficile quelques supplices supplémentaires. Ce fut d'abord un bâillon dans la bouche. Un bâillon en forme de sexe d'homme qu'elle enfonça doucement dans ma gorge. Je retins plusieurs hauts le cœur tandis que l'engin se faisait une place dans ma gorge. Ma respiration était difficile, angoissante. Elle sera très fortement la courroie autour de ma tête, moins pour maintenir l'objet en place que pour me contraindre un peu plus. Je passais plusieurs minutes à réguler ma panique, ne pouvant plus avaler, je bavais hors de ce bâillon, un canal étant prévu pour cela. Evidemment très vite ma gorge obstruée fut très douloureuse.
Plus tard elle vint serrer autour de ma taille un court corset de cuir. La manœuvre de fut pas facile car j'étais solidement étiré par la croix, mais elle me força pour serrer complètement la camisole qui me coupa ma respiration déjà difficile. Je senti la tension du cuir sur ma peau, tandis que la pression était insistante. Elle tira encore pour s'assurer qu'avec le nœud rien ne se détendrait. Je sombrais ...