1. Un nouveau collègue


    Datte: 29/04/2024, Catégories: fh, ff, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, Masturbation caresses, intermast, Oral pénétratio, rencontre, occasion, Auteur: Femmophile, Source: Revebebe

    ... envers la gent féminine, vos trois congénères ayant fait preuve d’un incroyable machiavélisme pour me plumer. C’est peut-être ce qui me donne un air distant, j’en suis désolé, mais je vous le répète, clairement : vous êtes une femme superbe, Magali, très séduisante, d’une grande compétence professionnelle, et travailler avec vous me réconcilie avec le sexe opposé. Toutefois, mes commentaires ne doivent guère susciter chez vous autre chose qu’un intérêt poli puisque dans l’entreprise, quelques-unes de vos charitables collègues vous disent insensible au charme masculin et font état de votre vie de couple avec une femme. Les plus malveillantes vous surnomment « Magagoudou », « la Cheffe brouteuse », voire pire. Voilà. C’est un peu brutal, mais c’est vous qui avez insisté.
    
    J’en restai muette, humiliée, hésitante entre la rage et les larmes. Comment ma relation avec Séverine était-elle connue de mes « collègues » ? Nous ne nous étions jamais affichées en public, sauf lors du jogging du samedi matin, mais celui-ci n’avait jamais été le théâtre d’effusions quelconques. Un mystère… Je n’osai regarder mon collègue dans les yeux, c’est lui encore qui sut trouver une issue élégante.
    
    — Magali, vous avez tout à fait le droit de mener la vie de couple qui vous convient et vos amours ne regardent que vous. Votre partenaire a bien de la chance, croyez-moi, et puisque nous en sommes aux confidences, vous pourrez lui dire que je suis un peu jaloux d’elle ! Venez maintenant, ne restons ...
    ... pas là, dans la vie, il faut avancer, Magali. Toujours !
    
    Quel homme délicat, sincère, je n’en revenais pas, moi qui voulais au départ lui pourrir la vie parce qu’il allait partager mon bureau. Nous reprîmes le chemin vers l’hôtel, parlant de tout et de rien. Chacun prit possession de sa chambre, en face l’une de l’autre, et il fut convenu de se retrouver dans le hall de l’établissement pour le dîner. Je pensais à Séverine, j’aurais voulu qu’elle soit là, près de moi, qu’elle me prenne dans ses bras, qu’elle me fasse tendrement l’amour, qu’elle me dise qu’elle m’aimait.
    
    Je pris une longue douche pour me détendre de cette journée intense, mais dans ma tête la valse des idées menait grand train. Qu’il me croie lesbienne, après tout, quelle importance ? En même temps, je me disais que ma relation avec Séverine ne pouvait durer, entre la différence d’âge et la maternité, tout était en place pour un éloignement, voire une rupture programmée. Fallait-il alors nuancer les médisances désormais publiques en affichant de manière concrète ma bisexualité ? À bien y regarder, Bastien était fort séduisant, respectueux, et moi aussi j’appréciais de travailler avec lui. Alors ? Il fallait attaquer, assumer mon statut de femme mature, mais surtout commencer un processus de sevrage de mes amours féminines.
    
    Je n’avais pas emporté beaucoup de vêtements pour ces trois jours, en tout cas pas de tenue de soirée, n’ayant pas prévu de faire autre chose que d’auditer des comptes. Je m’habillai ...
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