1. Afro-beat


    Datte: 27/04/2024, Catégories: fh, couleurs, inconnu, prost, handicap, amour, massage, caresses, Oral mélo, amouroman, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... salon. Son sourire d’adieu me rassure. Cet épisode ne changera rien à nos rituels érotiques. Je suis déjà impatient de revenir confier mes muscles et mes attributs virils à ses doigts experts.
    
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    Ce n’est pourtant pas ce qui se produit. Deux semaines plus tard, lorsque j’ai mis assez d’argent de côté pour prendre un nouveau rendez-vous, on m’annonce qu’elle est absente, mais que Song Ma s’occuperait volontiers de moi. Je n’ai rien contre la Thaïlandaise, mais je préfère renoncer.
    
    Quelques jours plus tard, Noro ne peut apparemment toujours pas me masser. Lors du troisième refus, je commence à monter les tours. La jeune femme au téléphone me demande de patienter. Noro finit par venir me répondre.
    
    Elle me dit d’un ton sec qu’elle ne souhaite plus me masser, et qu’elle me prie de ne plus l’importuner. Elle s’excuse encore pour l’incident de la fois passée, mais sa décision est prise. J’essaie d’obtenir des explications. Peine perdue, elle se ferme et ne répond plus que par monosyllabes.
    
    Peut-être est-ce une illusion, mais il me semble néanmoins que quelque chose dans sa voix indique une divergence entre ses mots et ses émotions. Comme si elle se forçait à me repousser, alors que quelque chose en elle l’inciterait à me garder comme client.
    
    Je décide donc de retourner me faire masser, par Song Ma ou une autre, c’est sans importance, mais avec le fol espoir de rencontrer Noro, peut-être entre deux clients.
    
    C’est effectivement ce qui se passe. La masseuse ...
    ... avec qui j’ai rendez-vous entre dans le petit salon et me remet ce qui est nécessaire pour la douche. Elle ressort et quelques minutes plus tard, c’est Noro qui me rejoint. Elle attaque d’emblée.
    
    — Le petit blanc se fait insistant. Pourquoi ne me lâches-tu pas les baskets ? Je t’ai dit que j’étais désolée de l’incident. Que veux-tu de plus, que je me prosterne devant toi ?
    — Qu’ai-je fait pour mériter ça ?
    — Le rituel de massage et de « traite du blanc » est indispensable pour tenir le coup. Sans ça, je vais craquer. Je ne fais pas ça pour le plaisir, même si j’aime bien te revoir, parce que ta peau est douce, que tu n’es pas poilu, que tu dis des trucs gentils et que tu jouis vite et fort.
    — Alors ?
    — Justement, si je sors du rituel, si je laisse le moindre sentiment transparaître, je craque. Ce que j’ai dit de moi est déjà bien au-delà du raisonnable. En vérité, je n’arrête plus de repenser à cet instant entre tes bras où j’ai dit ce que presque personne ne sait de moi. S’il te plaît, ne te mêle pas de ma vie.
    
    C’est sans espoir, elle ne lâchera rien. Et à la limite, je peux le comprendre. Lentement, je me rhabille, puis me dirige vers la porte.
    
    — Pourquoi es-tu triste ? Tout nous sépare. Pour toi, je suis une gazelle à mettre à ton tableau de chasse. En réalité, tu es juste un petit blanc qui économise pour se taper une tepu black, excité par le parfum d’exotisme.
    
    Je sens la colère monter en elle, une avalanche de ressentiments l’ensevelir.
    
    — Et le pire, ...
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