1. Sorcière ?


    Datte: 25/04/2024, Catégories: ff, religion, fsoumise, humilié(e), contrainte, nopéné, donjon, attache, nonéro, historique, sorcelleri, historiqu, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... l’interrogatoire de Justine dans une salle de torture de la prison du comté. Deux gardiens, qui font aussi office de bourreaux, l’ont sortie de la cellule où elle croupissait depuis son arrestation, une semaine plus tôt. Ils la forcent brutalement à s’agenouiller devant le prêtre. Ils ne lui ont laissé pour tout vêtement qu’une robe souillée et un foulard qu’elle serre contre sa poitrine pour cacher sa nudité.
    
    — Es-tu bien Justine Gavaux des Éludes, fille de Guillaume Gavaux et de Madeleine, née Ricœur ?
    — Oui, mon père, répond-elle à voix basse, en regardant le prêtre dans les yeux
    — Ne fais pas la fière, femme de mauvaise vie, baisse le regard quand tu parles à Monseigneur ! éructe un des gardes en la forçant à incliner la tête.
    — Tu es ici devant moi, représentant de l’Église et de l’Inquisition, sous accusation de mœurs dissolues, subsidiairement de sorcellerie3. Qu’as-tu à dire ?
    — Je suis une bonne chrétienne, respectueuse des commandements de l’Église et des saintes Écritures. Je n’ai jamais pratiqué de sorcellerie.
    — Nous verrons cela. Tu ne dis rien sur l’accusation de mœurs dissolues, est-ce un aveu ?
    — Je suis une bonne chrétienne, respectueuse des commandements de l’église et des saintes Écritures.
    — Assez ! hurle le prêtre. Nous savons de source sûre que tu pratiques le tribadisme avec la jeune Armelle que nous avons arrêtée en même temps que toi. Confesse tes péchés et nous saurons être magnanimes !
    — Armelle est mon amie depuis l’enfance.
    — Et ? ...
    ... Nous avons retrouvé des vêtements intimes lui appartenant dans ton coffre. C’est largement suffisant comme preuve de perversion. Avoue et fais amende honorable ! Pratiquez-vous la sodomie ou quelque autre abomination que l’Église et la morale réprouvent ?
    — Non, mon père, pas la sodomie, jamais.
    — Et ça, c’est quoi ? demande Cornelius d’une voix tonitruante après avoir lancé un objet oblong en bois en direction de Justine. À quoi vous sert cet instrument diabolique ?
    — Il ne m’appartient pas, mon père.
    — Cet objet de turpitude ne peut être qu’à toi. Nous le tenons d’Armelle, que nous venons d’interroger. Il n’a pas fallu beaucoup de temps au bourreau pour lui faire tout avouer.
    — Oh, non, pitié pour elle ! Je vous en supplie, épargnez-la.
    — Alors, parle, avoue et je la libère. Sinon, je n’ai d’autre solution que de te soumettre à la question. Et elle en même temps.
    — Je suis une bonne chrétienne, respectueuse des commandements de l’église et des saintes Écritures.
    — Bourreau, faites votre office ! exige le prélat d’un ton courroucé. Je reviendrai demain pour l’interroger à nouveau.
    
    À peine le prêtre a-t-il quitté la salle que déjà des hurlements de terreur et de douleur jaillissent de la gorge de Justine. Cornelius se bouche les oreilles et se hâte de sortir de la prison pour ne plus avoir à imaginer à quels traitements la jeune femme va être soumise jusqu’à ses aveux complets.
    
    Des aveux de quoi ? Dieu seul le sait. Mais il importe à Cornelius de ne pas faiblir, ...
«1234...7»