1. Résumé des ébats


    Datte: 25/04/2024, Catégories: fff, fplusag, jeunes, vacances, plage, campagne, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, Masturbation uro, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... leurs confrères et consœurs dans la plus pure tradition des frères Goncourt. De quoi faire douter une conteuse en herbe. Elle surmonta ses craintes et envoya son récit. Il fut publié.
    
    Ce ne fut pas l’accueil largement diversifié de son texte, mais sa parution qui dérouta l’auteure. Avoir étalé, par gloriole et sans vergogne, les errements d’une femme subjuguée par une personnalité dominante qui avait joué de sa faiblesse, l’avait soumise, dénudée, exhibée, humiliée en public, pour l’amener finalement à se donner corps et âme, la culpabilisa. Elle savait que certaines personnes évoquées comme les lieux cités existaient effectivement. Et si d’aventure, la principale actrice lisait la relation qui avait été faite de ce moment décisif de sa vie ? Elle ne pourrait qu’en être navrée et furieuse.
    
    La narratrice se mit en demeure de retrouver son héroïne, afin, se promit-elle, de lui présenter ses excuses et d’encourir au besoin sa colère. Ce ne fut pas facile, il lui fallut des mois de savantes enquêtes et des miracles de persuasion. Un vrai travail de détective. Mais elle réussit enfin à« loger » sa cible peu avant que son patenté formateur de mari parte pour un long déplacement dans un quelconque pays européen. L’occasion idéale pour tenter d’entrer en contact avec celle qu’elle avait appelée « Colette », un prénom désuet choisi au hasard.
    
    Là encore, il lui fut difficile d’obtenir de Colette, jalouse de sa discrète retraite, l’autorisation de la rencontrer. Une longue ...
    ... conversation téléphonique au cours de laquelle elle déploya des trésors de diplomatie lui permit d’arracher un rendez-vous de quelques heures au fin fond de la Haute Provence. Le lendemain, elle partait très tôt de sa maison sur la Côte pour un aller-retour dans la journée, impatiente et inquiète de connaître cette dame, sans doute vieille, et peut-être indigne.
    
    La surprise fut totale. Non seulement, Colette n’était pas si âgée, ou ne le paraissait pas, mais sa prestance et sa vivacité d’esprit en imposaient à la visiteuse. Celle-ci était dans ses petits souliers et se crut à deux doigts d’être renvoyée dans ses pénates. Mais, après une inspection détaillée qui lui donna l’impression d’être mise à nu tant moralement que physiquement, son hôtesse l’invita à lui donner lecture des élucubrations qu’elle avait extrapolées du fameux journal oublié, et lui attribua par fantaisie le prénom de Chantal.
    
    Contrairement à ses appréhensions, Colette accueillit avec intérêt le récit qui la mettait en scène. Au fil des pages, la lectrice se détendait et prenait plaisir à susciter l’attention de son auditrice qui, de son côté, se dévoilait sans complexe au point de se caresser ouvertement aux passages les plus émoustillants. À son grand désarroi, Chantal, donc, se reconnut plus troublée que choquée par cette exhibition d’une impudeur tranquille. La proposition d’une tasse de thé lui apporta un dérivatif bienvenu.
    
    La lecture reprit après la pause dans une ambiance plus chaleureuse et ...
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