1. Des nouvelles de Caracas


    Datte: 20/04/2024, Catégories: vacances, caférestau, fête, voyage, autostop, bateau, nonéro, lettre, aventure, lettres, Auteur: Ian, Source: Revebebe

    ... Comme j’ai pris rendez-vous pour lundi matin avec le consul des États-Unis, il n’y a pas le feu.
    
    Samedi 5 janvier
    
    Au matin : les taxis sont hors de prix et je hais les autocars, alors j’ai décidé de louer quelque chose dans la mesure du budget que je me suis fixé.
    
    La solution : louer une vespa 125 cm3, vu la température et le climat, c’est le pied ! 70 francs par jour, kilométrage illimité.
    
    Balade sur les petites routes qui sortent de Fort-de-France, je découvre des chemins ravissants avec des vallons et des jardins qui rappellent la Normandie. La végétation est riche, verdoyante, luxuriante.
    
    Au fil des kilomètres, j’arrive dans un patelin, lieu-dit « Le Carbet », où habite Paul Lofredi, frère de Gilbert, et cherche sa maison. Je la trouve, le fameux Paul a entendu parler de moi, il m’invite à déjeuner pour le lendemain midi.
    
    Soir : retour tranquille sur Fort-de-France et apéro dans le bar des Flamands. Rencontre avec un Américain complètement bourré qu’il me faudra ramener sur son bateau grâce à l’amabilité d’un autre skipper et son annexe.
    
    Dimanche 6 janvier
    
    Le téléphone de Lulu que j’attendais pour me décider entre la location ou l’embarquement arrive vers 7 h du matin ; ça m’a fait plaisir de l’entendre.
    
    Midi : chez les Lofredi, accueil très agréable et familial avec la rencontre d’un autre frère, Antoine. Journée très réussie.
    
    Soir : au bar des Flamands, en demandant au hasard le bateau des Grenadines, je fais connaissance avec Paul ...
    ... Visser, le Hollandais. Il parle très bien anglais, paraît simple et sain, me raconte son périple.
    
    Il a construit son bateau à Amsterdam, où il travaillait dans les chantiers navals, avec l’aide de sa fiancée ; le bateau terminé ils ont mis les voiles et décidé de prendre des vacances dans les Antilles françaises et hollandaises à bord de
    
    « Potvis », nom du bateau qui veut dire cachalot en hollandais.
    
    D’Amsterdam, ils sont descendus vers le nord de l’Espagne pour choper les Alizés. Puis escale aux Canaries, au Cap-Vert, et hop ! vingt jours de traversée sur l’Atlantique jusqu’à Fort-de-France.
    
    Au bout de quelques jours, sa nana est repartie à Amsterdam pour son business de poterie, lui, il prévoit cinq mois de vacances dans les Antilles.
    
    Mais il a un peu le blues par rapport à sa nana, et plus une thune, donc, il tente de faire du charter. Son bateau de 11 m en acier est très rationnel, mais pas assez sophistiqué ou confortable pour pratiquer des prix standards.
    
    Il m’invite à boire un pot à bord. L’embarcation a tellement de charme que j’y vois là une ouverture. Et surtout, le courant passe bien entre nous. Il projette de monter à Pointe-à-Pitre pour y emmener deux Danois et après redescendre à Fort-de-France ; il me propose de venir avec, je lui ai dit « stand-by », je me prononcerai après avoir vu l’autre bateau.
    
    Lundi 7 janvier
    
    Matin : je rencontre le consul des États-Unis me recommandant de Gilbert et sollicite un visa permanent. Le type me donne les ...
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