1. Charlotte succombe


    Datte: 19/04/2024, Catégories: ff, caférestau, voyage, toilettes, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme odeurs, caresses, intermast, Oral 69, init, journal, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... moi.
    
    Il était relativement tard et il pleuviotait. J’ai demandé un taxi pour rentrer plus vite. Dans la voiture nous avons repris un peu de distance, assises côte à côte à l’arrière. Mais peu à peu, les coudes et les genoux se sont retrouvés. Nous nous sommes pris la main en parlant de très près, sans nous coller joue à joue pour ne pas jouer les provocatrices vis à vis du chauffeur. Laquelle se voulait le plus au contact de l’autre ? J’ai cru un instant que c’était moi, mais, au fond, on s’est rapproché en même temps. Caresses légères, petites pressions, entrecroisement des doigts, c’était doux et excitant
    
    Nous sommes rentrées en chuchotant dans l’immeuble, main dans la main, enlacées parfois en passant une porte. Bref, une fois dans l’appartement, il ne restait qu’à régler le problème du couchage. Certes, j’étais bien sûr très pressée de l’aborder. En même temps, je sentais l’instant délicat et le risque de rompre le charme. Je n’ai donc pas évoqué cette question : le lit est un cent vingt, plutôt confortable pour une personne mais un peu étroit pour deux. D’ailleurs, nous étions fatiguées après les agapes, la tension, l’excitation, et il paraissait normal de se reposer en s’étendant tout bonnement dessus.
    
    Au moins pouvions-nous nous délasser les jambes, faire sauter les chaussures, défaire le zip de la jupe, jouer à se masser la cheville de l’une avec le pied de l’autre, agiter les orteils sur la peau pour taquiner, se passer réciproquement le bras autour des ...
    ... épaules, laisser aller sa tête contre le cou de l’autre, se rapprocher de plus en plus, se murmurer encore qu’on est bien, laisser les joues se caresser, tourner juste assez la tête pour que les lèvres se trouvent, s’embrasser par inadvertance, rire… Et puis recommencer.
    
    C’était vrai, nous nous sentions heureuses d’être l’une contre l’autre. Nous respirions nos peaux mieux qu’au hammam. Je veux dire que nos corps exhalaient nos vraies odeurs, sans fard. C’est important pour savoir si l’on s’accorde avec l’autre. Nous nous bécotions par instants, bouche sur bouche, lèvres entrouvertes sans se toucher de la langue, mais chacune respirant le souffle de l’autre (un peu alcoolisés, les souffles). J’ai défait son chemisier pour lui permettre de mieux respirer, moitié rieuse, moitié exigeante. Elle m’a rendu le même service, en réclamant que j’enlève mon soutien-gorge puisqu’elle n’en avait pas. Bref, de jeux en jeux, de bisous en bisous, de gestes en gestes, les jupes ont suivi les chemisiers sur le tapis. Il ne restait plus que sa culotte, et là, c’était à mon tour de réclamer !
    
    Elle n’a pas accepté, plus par taquinerie que pudeur, je pense. Ça a été le prétexte d’un nouveau jeu, moitié lutte, moitié strip-tease. Mais je me suis mise à genoux au-dessus d’elle pour la bloquer, tout en cherchant à faire glisser sa culotte d’une main. Elle s’est laissée faire, en protestant, mais en soulevant ses fesses, l’hypocrite ! Je crois que nous avions retrouvé une âme de gamine toutes les ...
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